"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Quand la mère d’Adam le conduit dans la forêt, elle promet de venir le chercher le soir même. « Aie confiance, tu connais la forêt et tout ce qu’elle contient », lui dit-elle. Mais comment avoir confiance alors que la guerre se déchaîne, que les rafles se succèdent dans le ghetto et que les enfants juifs sont pourchassés ?
La journée passe. Adam retrouve Thomas, un garçon de sa classe que sa mère est également venue cacher là. Les deux gamins sont différents et complémentaires : Adam sait grimper aux arbres et se repère [...] dans la forêt comme s’il y était né. Thomas est réfléchi et craintif. À la nuit tombée, les mères ne sont pas revenues. Les enfants s’organisent et construisent un nid dans un arbre. Ils ignorent encore qu’ils passeront de longs mois ainsi, affrontant la faim, la pluie, la neige et le vent, sans oublier les questions essentielles : qu’est-ce que le courage ? Comment parlent les animaux ?
D’où vient la haine ? À quoi sert l’amour ?
Tal, jeune Israëlienne habitante de Jérusalem, en a plus qu’assez de l’horreur banalisée des attentats. En désespoir de cause, elle écrit une lettre, la met dans une bouteille et demande à son frère, soldat, de l’abandonner quelque part à Gaza. La lettre doit lui permettre d’entamer une correspondance électronique avec un ou une Palestinien(ne). Tal veut ainsi se prouver que tout espoir de paix et d’entente n’est pas perdu. Un jeune homme, vindicatif et ironique, lui répond. Après des débuts cahotiques, un échange [...] s’instaure. Deux vies totalement différentes et pourtant si proches géographiquement sont mises en parallèle. Témoin direct d’un attentat alors qu’elle filmait des rues de sa ville, Tal se remet doucement de son choc psychologique tandis que Naïm, le Palestinien part faire des études de médecine en Angleterre. Ils se donnent rendez-vous dans trois ans. Une amitié est née.
Momo est un jeune garçon fasciné et adoré par sa grand-mère maternelle, Yolanda. Dotée d’une forte personnalité, elle évolue dans un monde hanté par la nostalgie d’un faste révolu : celui du Caire où elle a tout laissé pour reconstruire sa vie en Israël, à Tel-Aviv. Il y a aussi grand-père Georges à qui il manque une jambe, toujours le nez plongé dans ses livres, qui a déménagé après s’être fait mettre à la porte par sa femme, Yolanda.
Que s’est-il passé entre ces deux-là ? Et pourquoi refuse-t-elle même de [...] prononcer son nom ? Qui était Yaakov, qui brisa le coeur de la jeune Yolanda ? Dans cette famille haute en couleur, les personnages se succèdent : grand-mère Nour, originaire de Damas, jalouse des liens qu’entretiennent Momo et la cairote, et la tante Havatselet, que tous méprisent et qui peint des natures mortes à l’image de sa vie figée. Malgré son amour pour sa famille, Momo partira vers sa terre promise : Paris.
De promenades solitaires en bars bruyants, il finira par y rencontrer l’amour et laisser éclore le rigolo en lui dans les bras du beau Shauli.D’une plume sensible, émouvante et extrêmement drôle, Moshe Sakal nous fait pénétrer l’univers d’une famille cosmopolite chargée de secrets. En dressant le portrait d’une grand-mère aimante, excentrique et pleine de contradictions, c’est toute la société israélienne contemporaine qu’il déflore, ses maux, ses peurs et ses espoirs.
Il était une fois dans la mer profonde, un tout petit poisson argenté qui s’appelait Argento. Il avait plein de frères et de soeurs, de cousins et de cousines, qui nageaient toujours ensemble, comme s’ils n’étaient qu’un seul poisson. Mais Argento aimait nager seul, au loin. Un jour, Argento vit une grande masse noire. Et au milieu de la grande masse noire, un oeil le regardai.
Koloïshmielnik n'est pas un garçon spécialement exigeant ni capricieux, mais il y a une chose qu'il ne supporte plus, vraiment plus, c'est son nom. Il refuse de passer le reste de sa vie à s'appeler Koloïshmielnik, c'est trop pénible de voir les gens écarquiller les yeux et froncer les sourcils devant toutes ces syllabes. C'est donc dans le but de changer de nom que Koloïshmielnik frappe à la porte du sorcier Lokolok. Celui-ci lui propose de voyager dans le temps... et de choisir un nouveau nom si jamais, au cours de son voyage, il [...] croise trois personnes incapables de le prononcer. En quelques instants, Koloïshmielnik se retrouve dans la cabine d'un célèbre capitaine au long cours, qui s'apprête à découvrir l'Amérique sans le savoir. Et qui a beaucoup mieux à faire que de dire "Koloïshmielnik" à un garçon du futur...
Erwin a 17 ans. Au sortir de la guerre, il se retrouve, après une longue errance en Europe, près de Naples, au coeur d'un groupe de réfugiés apatrides.Il a tout perdu : père, mère, langue, environnement familier, et émerge peu à peu du sommeil auquel il a recours pour faire revivre tout un pan de sa vie désormais anéantie. Enrôlé, avec d'autres jeunes gens de son âge, par un émissaire de l'Agence juive, il se prête à l'apprentissage intensif de l'hébreu et à l'entraînement physique, quasi militaire, que celui-ci leur impose [...] chaque jour pour les préparer à une nouvelle vie dans l'Etat d'Israèel sur le point de naître.Vient le temps de la traversée en bateau, de l'immigration clandestine (la Palestine est encore sous mandat britannique) et de l'arrivée dans les montagnes de Judée, oáu les jeunes pionniers sont affectés à la construction de terrasses agricoles. Erwin, comme tous ses camarades, accepte de changer de prénom. Il s'appelle désormais Aharon..
Jacob, un jeune Juif de Constantine, est enrôlé en juin 1944 pour libérer la France. De sa guerre, les siens ignorent tout. Ces gens très modestes, pauvres et frustes, attendent avec impatience le retour de celui qui est leur fierté, un valeureux. Ils ignorent aussi que l’accélération de l’Histoire ne va pas tarder à entraîner leur propre déracinement.