"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Recueil de poèmes de Federico Garcia Lorca. Illustré par Séverine Assous. Dix-huit poèmes, écrits entre 1921 et 1936, de Federico Garcia Lorca sont réunis dans cet album illustré, et chantent l'appétit de vie, de liberté et l'amour de la culture hispanique de ce poète espagnol au destin tragique. Pour une initiation aux arts, à la poésie multiples comme les facettes d'un diamant. Ses poèmes aux accents surréalistes sont traduits avec soin et trouvent un écho dans les illustrations modernes aux couleurs pétillantes et vives qui [...] s'étalent sur chaque double page comme des collages. Un hommage au poète assassiné introduit les textes, et une biographie fouillée situant l'auteur dans son contexte historique conclut l'ouvrage que l'on a autant de plaisir à lire qu'à feuilleter. Une belle idée de cadeau pour qui veut découvrir la poésie de cet artiste espagnol.
Ah, nous sommes fous! Je ne veux
Ni de ton lit ni de ton pain,
Mais il n'est pas d'instant
Que je ne voudrais passer avec toi,
Tu me dis "viens vers moi"
Et je te suis, comme si j'étais
Un brin d'herbe dans le vent.
C'est vrai. Tout est très noir. Comme j'ai les cheveux
blancs, tu crois que je ne peux pas avoir d'enfant, mais si des enfants, des enfants et des enfants. Ce petit aura les cheveux blancs et aura un autre enfant, et cet autre un autre, tous avec des cheveux de neige et nous serons comme les vagues : une et une autre et encore une autre. Alors, nous nous assiérons tous et tous nous aurons les cheveux blancs et tous nous serons de l'écume. Pourquoi n'y a-t-il pas d'écume ici ? Ici, il n'y a que des voiles de deuil.