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Un jour du printemps 1963, une Dauphine jaune se gare devant le monument aux morts, sur la grand-place de Tilliers, petite ville de la Beauce. Elle transporte Abraham Farkas, médecin rapatrié âgé proche de la cinquantaine et son fils Franz, âgé de neuf ans et demi. Abraham n'a qu'une seule préoccupation : son fils. Franz, lui, en a deux : son père et les livres. Leur vie a été brisée un an plus tôt par un " accident " qui a laissé Franz amnésique et dont Abraham ne parle jamais à son fils. Ils s'installent rue des Crocus, dans [...] la grande maison où Abraham va se remettre à travailler. Ils vont devoir apprendre a vivre avec le reste du monde et à lui faire face, ensemble et séparément. Pour Abraham, qui n'est pas aussi monolithique que son fils le pense, la situation est simple : soigner est son métier, et il va l'exercer à Tilliers comme il le faisait à Alger...
Un jour du printemps 1963, une Dauphine jaune se gare devant le monument aux morts, sur la grand-place de Tilliers, petite ville de la Beauce. Elle transporte Abraham Farkas, médecin rapatrié âgé proche de la cinquantaine et son fils Franz, âgé de neuf ans et demi. Abraham n'a qu'une seule préoccupation : son fils. Franz, lui, en a deux : son père et les livres. Leur vie a été brisée un an plus tôt par un " accident " qui a laissé Franz amnésique et dont Abraham ne parle jamais à son fils. Ils s'installent rue des Crocus, dans [...] la grande maison où Abraham va se remettre à travailler. Ils vont devoir apprendre a vivre avec le reste du monde et à lui faire face, ensemble et séparément. Pour Abraham, qui n'est pas aussi monolithique que son fils le pense, la situation est simple : soigner est son métier, et il va l'exercer à Tilliers comme il le faisait à Alger...
C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance... , elle cherche l'apaisement... Une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort... Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se [...] succéder, tout comme ces longs dîners estivaux... Les souvenirs affleurent alors, faisant s'entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque... qu'elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe.
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame...
Maud, vingt et un ans, cache sa beauté et ses idéaux derrière de vilaines lunettes. Elle s'engage dans une ONG et se retrouve au volant d'un quinze tonnes sur les routes de la Bosnie en guerre. Alex, Lionel, Marc et Vauthier, qui l'accompagnent dans ce convoi, sont bien différents de l'image habituelle des volontaires humanitaires. Un à un, ils vont lui révéler les blessures secrètes de leur existence...
Claude Monet et Georges Clemenceau, c'est l'histoire de deux caractères volcaniques et intransigeants au service de deux aventures uniques : celle de l'Impressionnisme et celle de la République. Deux aventures qu'ils ont menées, l'un et l'autre, comme chefs de file. Contre les conservatismes et contre les conformismes. Monet imposant un mouvement esthétique que beaucoup, à juste titre, considèrent comme une nouvelle Renaissance. Française celle-là. Clemenceau bataillant pour asseoir la République sur des principes et des valeurs [...] fondés sur la liberté intégrale de l'individu. L'amitié de combat de Clemenceau et de Monet s'est nourrie de deux lumières au service d'une certaine idée de la France : liberté de créer, liberté de vivre.
«Les deux hommes levèrent les yeux car le rectangle de soleil de la porte s'était masqué. Debout, une jeune femme regardait dans la chambre. Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées, comme des petites saucisses. Elle portait une robe de maison en coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d'autruche rouges.»
"L'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus" : voilà comment Dom Juan se justifie auprès de son valet Sganarelle, scandalisé de voir son maître tromper tout le monde autour de lui, des femmes les plus naïves qu'il séduit sans vergogne aux hommes les plus nobles qu'il mène par le bout du nez sans se démonter. De fait, Dom Juan n'a qu'une ambition : jouir de tous les plaisirs, sans jamais céder aux sirènes de la morale. Il lui faut toutes les voluptés et il les obtient facilement en [...] manipulant ses victimes avec des mots trompeurs. Seule la mort pourrait l'arrêter : n'est-ce pas elle justement qui vient le chercher, lorsque la statue du commandeur s'anime sous ses yeux ? Débauché fameux ou épicurien averti, Dom Juan a suscité tous les débats, toutes les polémiques, toutes les analyses et, encore une fois, c'est Molière que l'on applaudit, lui qui n'a pas son pareil pour désigner et railler, mi-amer, mi-goguenard, les travers de la société. --Karla Manuele
Paula Modersohn-Becker est une peintre allemande de la fin du XIX ème siècle, célèbre en Allemagne et dans beaucoup d'autres pays au monde, mais à peu près inconnue en France... Née en 1876 et morte en 1907 des suites d'un accouchement, elle est considérée comme l'une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste allemand. Elle n'aimait pas tellement être mariée, elle voulait peut-être un enfant - sur ce point ses journaux et ses lettres sont ambigus. La biographie que lui consacre Marie Darrieussecq reprend [...] tous les éléments qui marquent la courte vie de Paula Modersohn-Becker.
Une tortue, un corbeau, un lièvre, une fourmi, un lion, et même un pot au lait : autant de figures familières qui peuplent, parmi tant d'autres, notre imaginaire, resurgissent régulièrement, et que nous devons toutes au fabuleux talent de Monsieur de La Fontaine. Il est le prince des poètes, lui qui a su transformer une tradition un peu rigide, celle de la fable, en un art exceptionnel, qui charme l'oreille tout en réjouissant l'esprit, réveille les bois, anime les animaux et parvient à toucher tous les hommes. Moralité : on [...] aurait tort de ne pas se replonger dans la lecture des Fables, qui ravissent les enfants et enchantent les adultes ! Leur pertinence impertinente est sans doute à l'origine de leur succès ininterrompu : qu'on les récite, comme à l'école, qu'on se les répète pour soi seulement ou qu'on se les "mette en bouche", comme le fit avec un bonheur évident le comédien Fabrice Luchini, on ne résiste pas au petit plaisir d'une fable. --Karla Manuele