"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Ce petit livre est une merveille à lire le soir avant le coucher ! C'est la chambre de bébé lapin, la nuit tombe au fur et à mesure des pages et on dit bonsoir aux différentes choses/personnes/animaux présents... Le jeu est aussi de chercher la souris sur chaque page, de plus en plus difficile avec l'obscurité qui gagne ! Et l'enfant peut ensuite dire bonsoir aux objets de sa chambre avant de dormir...
L'histoire est racontée sous forme de dialogue entre un petit lapin et sa maman. Il veut se sauver, partir. Pour cela, il propose mille et un moyens d'échapper à sa maman. A chaque fois, sa mère trouve réponse et parade à sa proposition...
Un oiseau est mort. Des enfants le découvrent, l'enterrent, lui inventent une chanson commémorative, avant de reprendre leurs jeux.
Le texte de Margaret Wise Brown date de 1938, les illustrations de Remy Charlip de 1958 : sous son côté doucement suranné, on mesurera la modernité de cet ouvrage en son temps – l'éditer en France encore aujourd'hui n'est pas anodin. Certes, l'oiseau reste un substitut pour parler de la mort humaine. Mais tout est dit : le cadavre, l'enterrement dans ses détails, la mémoire qui demeure (avec la tombe de [...] l'oiseau dessinée dans un coin).
Le texte court et direct occupe intelligemment seul la page, tandis que, dans des tons bleutés, l'image l'accompagne avec finesse juste après. Le rythme lent – avec de longues pages format à l'italienne – rappelle bien sûr celui du deuil et finit de signer l'excellence de cet album... intemporel, universel, d'une simple vérité.Paru initialement en 1938 au sein d'un recueil de Margaret Wise Brown (1910-1952), Une chanson pour l'oiseau n'a été publié sous la forme d'un album illustré par Remy Charlip (1929-2012) qu'en 1958. Est-ce parce qu'ils sont tous deux enfants de Brooklyn que leurs oeuvres ont fini par se croiser ? Malgré la vingtaine d'années qui les séparent, ils possèdent en effet bien des choses en commun, dont une certaine indépendance d'esprit et un mépris des conventions qui les ont placés à l'avant-garde de leurs contemporains.
Et même si l'auteur est décédé depuis six ans quand paraît la version illustrée de Remy Charlip, on retrouve chez ces deux insatiables créateurs le souhait de s'adresser aux enfants en évacuant tout superflu - une façon singulière d'aller droit au coeur de leur public.