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Cote | Localisation | Statut |
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R BAN | Les Romans Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1172294577 |
Auteur | Tristane Banon [auteur] |
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Titre | Prendre un papa par la main / Tristane Banon. |
Editeur | Paris : Laffont, 2018. |
Description | 228 p. ; 22 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Voir aussi | Sujet : Autobiographie ![]()
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Qui a dit qu'on ne choisissait pas ses parents ? Quand Sasha apprend que l'homme dont elle attend un enfant s'est évaporé pour toujours quelques heures avant son accouchement, le monde s'effondre autour d'elle. Comment faire face à cette nouvelle vie, chamboulée par l'arrivée d'un bébé, seule et le coeur démoli ? Comment expliquer à sa fille qu'elle n'a pas de père à lui offrir ? Face aux inquiétudes de sa mère, Thelma décide de prendre les choses en main et de se montrer, en toutes choses, un bébé modèle. Mais sous son petit [...] crâne exemplaire se concocte en silence un plan de bataille plus ambitieux encore : ...
Médias
Anne-Caroline[1],[2] Tristane Banon, née le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une romancière, nouvelliste, journaliste et chroniqueuse française.
Fille de Gabriel Banon[3], homme d'affaires franco-marocain, et d'Anne Mansouret, femme politique française d’origine iranienne et belge, Tristane Banon fréquente l'École internationale bilingue. Elle est diplômée de l’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris) en 2000[4]. Elle commence sa carrière professionnelle comme pigiste, notamment auprès du magazine Paris Match et du journal Le Figaro[5],[6].
En novembre 2003, elle publie son premier essai, Erreurs avouées… (au masculin), paru chez Anne Carrière[5],[7], dans lequel elle recueille les « confessions » des erreurs commises par une dizaine de personnalités masculines : Jacques Séguéla, Michel Field, Philippe Gildas, Christian Lacroix, Philippe Sollers, Bernard Werber, Enki Bilal, Calogero et Frédéric Beigbeder.
La même année, elle écrit une nouvelle intitulée « Noir délire », vision romanesque inspirée d'un tragique fait divers : l’homicide de Marie Trintignant par Bertrand Cantat. Son texte est publié aux Éditions Flammarion, dans la deuxième édition de la revue littéraire Bordel, un recueil de jeunes auteurs dirigé par Frédéric Beigbeder et Stéphane Million.
En septembre 2004, Tristane Banon publie son premier roman, à caractère autobiographique, J'ai oublié de la tuer aux éditions Anne Carrière. La romancière y aborde le sujet de la maltraitance sur mineur au travers du personnage de Flore, une jeune fille régulièrement battue par sa nourrice alcoolique et violente, en l'absence de sa mère[3],[6],[8]. Ce livre est sélectionné au Festival du Premier roman de Chambéry en 2005[9].
En novembre 2005, elle participe à l'édition d'un recueil de nouvelles aux bénéfices de l’Unicef, Fais-moi ta déclaration : les 10 droits de l'enfant, publié aux éditions Belem. Pour cet ouvrage, dix auteurs écrivent une histoire illustrant chacune l’un des dix Droits de l'enfant. Patrick Poivre d’Arvor en a écrit la préface[10].
En septembre 2006, elle publie son deuxième roman, Trapéziste, aux éditions Anne Carrière, où elle reprend le personnage de Flore, jeune femme ambitieuse et mondaine évoluant dans les milieux littéraires parisiens[3].
D'avril à juin 2007, parallèlement à sa carrière d'écrivain, Tristane Banon s'essaie à la chronique sportive en intégrant l'équipe d’Eugène Saccomano pour l'émission On refait le match diffusée sur la chaîne de télévision LCI et la radio RTL[11]. À l’occasion du 15e anniversaire de Disneyland Paris, elle est engagée comme journaliste pour le blog des 15 ans[12] (11 février 2007 – 5 janvier 2009).
En 2008, son troisième roman Daddy Frénésie est publié aux Éditions Plon. L'année suivante, Tristane Banon rédige la préface du roman Elle ne rentre pas ce soir… de Sonia Vandoux, roman dramatique sur le thème de la violence routière[13].
Un temps directrice de collection au Cherche midi, avec lequel elle est actuellement en procès[14],[15], Tristane Banon collabore également avec le site Internet Atlantico[5]. À l'occasion de la Journée de la femme en mars 2011, elle dresse ainsi un portrait des hommes des années 2000, constatant que nombre d'entre eux calquent leur comportement sur un modèle traditionnellement féminin et propose la création de la « Journée de l'homme »[16].
Le , elle devient chroniqueuse dans Ça balance à Paris, sur Paris Première[17].
Le , elle devient chroniqueuse dans Les Affranchis, émission radio dirigée par Isabelle Giordano sur France Inter[18].
Le , elle reçoit des mains d’Éric Naulleau le Prix Spécial du Salon des Dames à Nevers récompensant « l’écrivaine ayant marqué l’année » pour son livre témoignage Le bal des hypocrites publié en octobre 2011 aux éditions Au Diable Vauvert[19],[20].
Le , sortie de son roman Le Début de la Tyrannie[21]. aux Éditions Julliard
Le , elle devient chroniqueuse sur France Bleu dans Un Soir à Paris[22]., émission radio dirigée par Olivier Daudé. Tous les mercredis à 21 h 25, dans sa chronique les Magnifiques, Tristane Banon lit une déclaration d'amour[23] teintée de rimes, de style, de sons et de musique. Tous les vendredis à la même heure, elle parle cinéma, theâtre, livres, DVD et spectacles dans L'Agenda Culturel[24].
Le sort son livre Love et caetera[25] aux éditions L'archipel.
En mars 2015, elle annonce dans le magazine Gala, qu'elle attend un enfant de son compagnon, l'ancien footballeur Pierre Ducrocq[26]. Le , elle donne naissance à leur fille prénommée Tanya. Il s'agit du premier enfant pour Tristane et du deuxième enfant pour Pierre, père d'un garçon né en 2006[27].
Elle évoque des faits d'agression sexuelle de Dominique Strauss-Kahn à son encontre la première fois en 2006 sans le nommer, notamment dans le livre de Christophe Dubois et Christophe Deloire, Sexus Politicus, paru en 2006[28],[29], et fait également l'objet du dernier chapitre du Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn de Michel Taubmann, biographie autorisée de l'homme politique[28],[30],[31]. Lors de la parution du livre en mai 2011, Tristane Banon conteste la version que celui-ci donne de sa rencontre avec Dominique Strauss-Kahn[32].
Ce témoignage revient au premier plan le , alors que Dominique Strauss-Kahn est accusé d'agression sexuelle aux États-Unis. Anne Mansouret, mère de Tristane Banon, affirme le même jour avoir été à l'époque rapidement mise au courant par sa fille de ces violences sexuelles ; elle dit regretter de l'avoir alors découragée de porter plainte et témoigne également de conséquences psychiques pour Tristane et de difficultés qu'elle aurait subies dans sa carrière professionnelle par la suite en raison de cette affaire concernant une « personne éminente »[33],[34],[35].
Si le , David Koubbi, avocat de Tristane Banon, déclare qu'elle envisage de porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn[36],[37], il annonce le 20 mai qu'elle ne le fera pas dans l'immédiat et que tous deux ne souhaitent pas être « instrumentalisés » par la justice américaine : « Il est absolument hors de question, dans le dossier de Tristane Banon, qu'un mouvement de notre part ait pour conséquence une condamnation de Dominique Strauss-Kahn aux États-Unis[38],[39],[40] ». Dans la réédition du Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn en juin 2011, Dominique Strauss-Kahn nie les faits qui lui sont reprochés par Tristane Banon, déclare que la scène racontée par cette dernière est « imaginaire » et que l'entretien s'est « déroulé normalement » selon lui[41].
Le , l'avocat de Tristane Banon annonce qu'elle porte plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol[42],[43]. Le lendemain, sa plainte est envoyée au parquet de Paris[44],[45], qui décide le d'ouvrir une enquête préliminaire[46]. De son côté, Dominique Strauss-Kahn porte plainte pour dénonciation calomnieuse[47],[48]. Dans le cadre de l'enquête, plusieurs auditions ont lieu : François Hollande et Aurélie Filippetti sont notamment entendus, ainsi qu'Alex-Serge Vieux, propriétaire de l'appartement où a eu lieu la rencontre controversée, qui déclare que Dominique Strauss-Kahn y résidait à l'époque[49],[50].
Le , peu après son retour en France, Dominique Strauss-Kahn est entendu comme témoin par les enquêteurs[51]. Selon L'Express, il aurait démenti avoir tenté de violer Tristane Banon et aurait admis avoir essayé, sans succès, de l'embrasser[50]. Le , une confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon, sans leurs avocats, a eu lieu à la Brigade de répression de la délinquance à la personne, à Paris, où chacun donne sa version en présence de l'autre[52]. Elle relate la confrontation, le soir même, au cours du journal de 20 heures de TF1[53].
Le , le tribunal reconnaît que les faits allégués et ceux reconnus par Dominique Strauss-Kahn « peuvent être analysés comme un délit d'agression sexuelle » et sont dans ce cas prescrits « en application de la prescription triennale en matière délictuelle »[54], mais le parquet de Paris classe la plainte de Tristane Banon sans suite : il estime ne pas avoir d'éléments de preuve suffisants pour engager des poursuites pour « tentative de viol ». Les avocats de Dominique Strauss-Kahn nient la reconnaissance d'une agression sexuelle par leur client et rendent publiques ses déclarations aux policiers dans lesquelles il admet seulement avoir tenté d'embrasser Tristane Banon[55],[56].