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Cote | Localisation | Statut |
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BD SAC | La bulle Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1023044577 |
Auteur | Joe Sacco [auteur] |
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Titre | The fixer : une histoire de Sarajevo / Joe Sacco. |
Mention d'édition | [Nouvelle éd.]. |
Editeur | Montreuil : Rackham, 2012. |
Description | 101 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 25 cm |
Langue | Français. |
Langue d'origine | Anglais. |
Centre d'intérêts | Bande dessinée adulte |
Guide, éclaireur, interprète... Des professions liées à la guerre qui existent au moins depuis que les guerres existent. Avec la forte médiatisation des conflits, commencée à la fin du siècle passé, ces métiers ont pris de plus en plus de poids, si bien que les journalistes anglo-saxons ont crée un nouveau terme pour le définir : fixer. Ce mot vient du verbe to fix, (littéralement " arranger ") qui a du mal à trouver un équivalent dans la langue française mais qui exprime bien le rôle multiforme joué par ces hommes. Le fixer [...] est le compagnon, l'intermédiaire et la source d'informations du journaliste free-lance comme du reporter embedded " embarqué " avec les troupes) qui ne se contente pas des sources " officielles ". Un bon fixer à de solides connaissances du terrain, un excellent carnet d'adresses, des contacts partout. Il se tient informé et lit la presse ; il est malin, combinard et sait prendre des risques. Il sait exactement jusqu'où il peut aller et quand il vaut mieux " décrocher " pour éviter les problèmes. Des fois, il peut être aussi un peu vantard ou tout simplement assez vénal. De là, la nécessité pour tout journaliste de s'assurer les services d'un " bon " fixer. Neven, le fixer de Joe Sacco à Sarajevo est un peu tout cela : héroïque, généreux, fanfaron et cupide. Miroir de tut ce que la guerre peut faire aux hommes, pour le meilleur et pour le pire
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Médias
Joe Sacco, né le sur l'île de Malte, est un auteur de bandes dessinées et journaliste travaillant aux États-Unis.
Peu après sa naissance (2 octobre 1960), sa famille émigre en Australie, puis part s'installer à Los Angeles alors qu'il a douze ans. Il fait une licence de journalisme à l'université de l'Oregon. N'ayant étudié ni l'art ni la bande-dessinée[1], il s'y intéresse pourtant et envoie quelques pages au magazine Raw. Pendant plusieurs années, il porte un travail consacré à la guerre du Viêt Nam, qui n'aboutira jamais. Dans How I Loved the War, il analyse ses sentiments de téléspectateur face à la guerre du Golfe.
En 1992, il fait un voyage de plusieurs mois en Palestine et en Israël afin de mieux se rendre compte d'un conflit qu'il juge « atroce » et « injuste » et traité de façon trop partisane par ses collègues journalistes aux États-Unis. Il en tire une série de bandes dessinées, éditées en français en deux albums : Palestine : Une nation occupée (1993) et Palestine : Dans la bande de Gaza, regroupés ultérieurement, en deux tomes, sous le titre de Palestine. Cette œuvre étonnante l'a fait reconnaître comme le père de la BD-reportage consistant à réaliser un reportage journalistique sous forme de bandes dessinées. Sa rigueur professionnelle lui vaudra la reconnaissance et l'admiration des journalistes plus encore que celle des bédéphiles. Pour Palestine, il reçoit notamment le American Book Award en 1996. En 1995, Sacco part pour l'ex-Yougoslavie, notamment en Bosnie-Herzégovine à Sarajevo. De cette expérience il tirera Soba, The Fixer et Gorazde (deux tomes).
En 2010, la revue américaine Virginia Quarterly Review, le magazine français Courrier international et le journal britannique The Guardian publient une bande-dessinée inédite de Joe Sacco, Les Indésirables (The Unwanted, titre anglais)[2]. Joe Sacco est retourné dans son île d'origine, Malte, et a enquêté sur l'arrivée massive de migrants africains : il rencontre ces migrants mais aussi des habitants de l'île, assez hostiles aux migrants, des humanitaires et des hommes politiques locaux. D'après l'éditeur Futuropolis, cet inédit sera publié en France sous forme d'album en 2012.[réf. nécessaire]
L'œuvre de Joe Sacco n'a pas d'équivalent dans le monde de la bande dessinée[évasif] et évoque plutôt le parcours des « journalistes-aventuriers du début du XXe siècle »[réf. souhaitée]. Toujours soucieux de montrer l'humain derrière les grands événements, Joe Sacco permet à ses lecteurs de décrypter l'actualité. Son dessin est soucieux de détails évocateurs et sert parfaitement son propos.[interprétation personnelle]