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Léa Delmas a dix-sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignobles, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l'harmonie de cette fin d'été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l'exode, de la mort et de l'occupation nazie. Léa va être contrainte à des choix impossibles. La Bicyclette bleue est le premier volume d'un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre 1939 et les années 50. Le charme singulier de La Bicyclette bleue : un [...] appétit de vivre, une gourmandise des sens à la Colette... Tout pour plaire. Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde. Léa, rousse, pulpeuse à souhait, une merveilleuse petite Française, si merveilleusement gourmande de tout. Ca sent les grandes vacances et le jeu des baisers dans la paille et la guerre qui arrive. Paris, la débâcle...
Roman. Edition de 2004. Vol. n°5885
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Régine Deforges[note 1], née le à Montmorillon dans la Vienne et morte le à Paris[1], est une romancière et éditricefrançaise. D'un ton très libre, voire libertin, ses romans sont souvent des plaidoyers féministes défendant le droit des femmes à s'assumer seules, jusques et y compris dans leur sexualité, qui peut être le lesbianisme. Elle situe l'action de plusieurs de ses romans dans la campagne proche de Montmorillon, et sur les rives de la Gartempe.
Régine Deforges est née à Montmorillon en Poitou où elle est élevée dans différentes institutions religieuses. À l'âge de 15 ans, on lui dérobe son journal intime, où elle consignait ses pensées et l'amour qu'elle éprouvait pour une fille de son âge. Cet épisode provoque un scandale local : renvoyée de son institution, elle est contrainte de brûler ses autres cahiers.
Cet épisode lui inspire, bien plus tard, le livre Le Cahier volé[3]. Très tôt, les livres constituent son univers d’élection : elle devient tour à tour libraire, relieur, éditeur, scénariste, réalisateur et écrivain. Elle ouvre plusieurs librairies, tant à Paris qu’en province, et crée, en 1968, sa propre maison d’édition, L'Or du temps. Elle devient de ce fait la première éditrice française. Le premier livre qu’elle publie, Le Con d'Irène (sous le titre édulcoré « Irène »), attribué à Louis Aragon (1re éd. 1928), est saisi 48 heures après sa mise en vente, le . Elle sera, par la suite, condamnée pour « outrage aux bonnes mœurs » et privée de ses droits civiques.
Ayant rencontré l'industriel Pierre Spengler alors qu'elle n'a pas encore 20 ans, ce dernier la demande en mariage. Elle décide de jouer cela aux dés, au 421, et perd, si bien qu'elle se marie. Cette union singulière ne dure pas très longtemps, mais elle en a eu un fils, Franck Spengler, né le 30 janvier 1956, et aujourd'hui éditeur[4]. Elle a une fille, Camille, avec l'éditeur Jean-Jacques Pauvert. Il n'a reconnu Camille Deforges qu'à sa quarantaine et tente de s'en expliquer dans plusieurs pages de ses mémoires par le fait qu'il était déjà marié, déjà père : « J'avais déjà deux enfants (sans compter ma première fille) ». « Le grand responsable (enfin le grand déclencheur) de la décision de Jean-Jacques Pauvert de ne pas reconnaître Camille Deforges fut René Diatkine, le psychiatre »[5].
Elle publie ensuite un catalogue de livres écrits par des femmes (Les Femmes avant 1960). Elle publie une centaine d’ouvrages (notamment des livres d’Apollinaire, Gautier, Restif de la Bretonne et Mandiargues, entre autres), dont la plupart font l’objet d’interdictions diverses voire, pour certains, de poursuites pour outrage aux bonnes mœurs. Parmi les romans érotiques contemporains, L'Or du temps publie notamment La Nue, de Michel Bernard. De nombreux procès et de lourdes amendes obligent Régine Deforges à déposer son bilan.
Elle a également tenu une chronique à L'Humanité, dont des recueils ont été publiés. En novembre 2003, son indulgence pour la personnalité d'Israël Shamir, auteur du brûlot antisémite : L'autre visage d'Israël lui vaut le retrait de son article depuis le site web de L'Humanité après une tempête médiatique initiée par Didier Daeninckx (Michel Wieviorka décrit l'évènement dans son livre La tentation antisémite)[7],[8].
Son roman La Bicyclette bleue, premier de trois tomes composant l'ouvrage, a connu un grand succès populaire (plus de dix millions d'exemplaires vendus), mais a valu à Régine Deforges quelques démêlés judiciaires avec les héritiers de Margaret Mitchell, auteur d'Autant en emporte le vent, qui ne sont pas parvenus cependant à convaincre les juges que Régine Deforges avait plagié l'Américaine.
Elle a été l'épouse du dessinateur du Nouvel Observateur Pierre Wiazemsky, dit Wiaz, petit-fils de François Mauriac, de qui elle a une fille, l'actrice Léa Wiazemsky. Elle a également un fils, Franck Spengler (éditeur de littérature érotique), d'un premier mariage avec Pierre Spengler, industriel.
Léa Delmas a dix-sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignobles, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l'harmonie de cette fin d'été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l'exode, de la mort et de l'occupation nazie. Léa va être contrainte à des choix impossibles. La Bicyclette bleue est le premier volume d'un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre 1939 et les années 50. Le charme singulier de La Bicyclette bleue : un [...] appétit de vivre, une gourmandise des sens à la Colette... Tout pour plaire. Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde. Léa, rousse, pulpeuse à souhait, une merveilleuse petite Française, si merveilleusement gourmande de tout. Ca sent les grandes vacances et le jeu des baisers dans la paille et la guerre qui arrive. Paris, la débâcle...