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Il a été artilleur, résistant, représentant français en Allemagne occupée, gouverneur du cercle de Sigmaringen entre 1945 et 1949 puis directeur financier de la société pétrolière Toneline.
Jean Chevallier est le fils de Jules Chevallier (1854-1897), centralien et ingénieur-chimiste originaire de Meuse et Jeanne-Marie Moysan (1864-1943), elle-même fille de l'ingénieur Alexandre Moysan (1828-1896), maire de Poullaouen (Finistère) et directeur de l'usine de plomb près du quartier Saint-Louis de Marseille.
En 1934, il épouse Jeanne Michelet, la petite-fille du président du tribunal de commerce de Nice, Paul Vial (1847-1903).
Jean Chevallier, devance l'appel et commence son service militaire en 1915 en plein conflit de la première guerre mondiale, il a alors 18 ans. Il fait partie de plusieurs régiment d'artillerie. Il s'illustra dans des combats, par sa formation d'artilleur.
Il se voit attribuer la croix de guerre et la médaille commémorative de la guerre 1914-1918.
Après la première guerre mondiale, il intègre la Haute Commission Interalliée des Territoires Rhénans (HCITR) dont il devient représentant français à Bonn, Mayence et Wiesbaden, en Allemagne. Il représentera la France au cours de plusieurs déplacements en Europe centrale entre 1921 et 1930, notamment à Belgrade où il restera une partie de l'année 1928.
Alors stationné à Marseille puis à Paris, dès l'annonce du début de l'entrée dans le conflit le 3 septembre 1939, il partira immédiatement dans la nuit, avertir la famille de son beau-père où se trouvait son épouse, domiciliées à Virton en Belgique. Ils partiront à la hâte, laissant leur maison dans l'état, et passent la frontière pour se réfugier au sud de la Loire.
Il participa à des faits de résistance et recevra la médaille d'officier de la résistance.
Après la défaite de l'Allemagne, à l'issue de la seconde guerre mondiale, il sera envoyé en tant que gouverneur français de la province de Tübingen. Il aura plusieurs missions dans les pays frontaliers, notamment en Autriche et Union soviétique
Il sera au service du gouvernement français jusqu'en 1950, et la fin de la zone allemande occupée par la France.
En 1952, il entre au sein de la société pétrolière franco-égyptienne Toneline, dont il sera le directeur financier jusque dans les années 1960.