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Cote | Localisation | Statut |
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BD SCO | La bulle Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1225794577 |
Auteur | Serge Scotto [auteur]; Eric Stoffel [auteur]; Morgann Tanco [illustrateur] |
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Titre | 4 : Le temps des amours / Serge Scotto ; Eric Stoffel ; illustré par Morgann Tanco ; adapté de Marcel Pagnol. |
Editeur | Charnay-lès-Mâcon : Bamboo, 2018. |
Collection | Grand angle |
Description | 1 vol. (89 p.) : ill. en coul. ; 32 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Bande dessinée adulte |
Autres auteurs | Marcel Pagnol [antécédent bibliographique] |
Le dernier tome des « Souvenirs d'enfance » de Marcel Pagnol adapté en BD.Marcel a déjà découvert les belles amitiés. Celle avec Lilli des Bellons dans ses chères collines et celles avec ses camarades du lycée Thiers de Marseille. Il lui reste à faire l'apprentissage de l'amour. D'abord avec Isabelle, la fille d'un poète fantasque et raté, une gamine à qui il cède tout et pour qui il est prêt à se ridiculiser. Puis avec la belle Clémentine, une jeune danseuse. Mais c'est aussi le moment pour Pagnol de faire la découverte de [...] ce qui sera l'amour de sa vie : l'écriture.
Médias
Marcel Pagnol est un écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français, né le à Aubagne (Bouches-du-Rhône), et mort à Paris le (à 79 ans).
Il devient célèbre avec Marius, pièce représentée au théâtre en mars 1929. Il fonde à Marseille en 1934 sa propre société de production et ses studios de cinéma, et réalise de nombreux films avec les grands acteurs de la période (en particulier Raimu, Fernandel et Pierre Fresnay) : Angèle (1934), Regain (1937), La Femme du boulanger (1938)…
En 1946, il est élu à l'Académie française. Après 1956, il s'éloigne du cinéma et du théâtre, et entreprend la rédaction de ses Souvenirs d'enfance avec notamment La Gloire de mon père et Le Château de ma mère. Il publie enfin, en 1962, L'Eau des collines, roman en deux tomes : Jean de Florette et Manon des Sources, inspiré de son film Manon des sources, réalisé dix ans auparavant et interprété par son épouse Jacqueline Pagnol.
Marcel Pagnol est le fils de Joseph Pagnol, instituteur à Aubagne depuis 1889, laïc et républicain, et d'Augustine Pauline Henriette Lansot, couturière à la santé fragile de confession catholique[1]. Il est l'aîné de trois autres enfants : Paul, né en 1898, Germaine, née en 1902 et René, né en 1909. Un frère aîné, Maurice, né le 2 avril 1894 et mort le 18 août de la même année, ne sera jamais mentionné dans l'histoire familiale[2].
Marcel Pagnol écrira en incipit de La Gloire de mon père : « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers » ; il naît dans un appartement du troisième étage d'un immeuble bourgeois dont ses parents étaient locataires, au 16[3] cours Barthélémy[4].
Sa famille paternelle est originaire de Romanos, ses ancêtres ayant quitté l'Espagne au XVe siècle pour s'installer dans le Midi de la France. Ses aïeuls se spécialisent dans le métier d'armurier et d'artificier avant que son grand-père ne devienne tailleur de pierre, compagnon du Tour de France[5],[6].
En 1897, le jeune ménage s'établit dans le logement de fonction de l'école de Saint-Loup, à Marseille. Lorsqu'elle allait au marché, sa mère le laissait dans la classe de son père, qui eut un jour la surprise de le voir lire couramment, alors qu'il avait trois ans (sa mère l’empêcha aussitôt de retourner à l'école avant l'âge requis)[7].
Puis, à la rentrée 1900, Joseph étant nommé « instituteur titulaire à l'école du Chemin des Chartreux, la plus grande école communale de Marseille »[8], la famille emménage au 54 de l'avenue des Chartreux. En 1902, les Pagnol emménagent rue du Jardin des Plantes, puis rue Terrusse, dans ce « grand rez-de-chaussée, que complétait un sous-sol, éclairé, sur le derrière, par un petit jardin »[9], où Marcel passera une grande partie de son enfance.
À partir de 1904, soucieux de la santé fragile d'Augustine, Joseph décide de louer pour les vacances une « villa dans la colline, juste au bord d'un désert de garrigue qui va d'Aubagne jusqu'à Aix »[10]. Cette Bastide Neuve, située à la sortie du village de La Treille, à la périphérie de Marseille[11], et ses collines constitueront ce paradis de l'enfance heureuse où se déroulent les plus beaux épisodes de ses fameux Souvenirs d'enfance.
Reçu second à l'examen des bourses, il entre au lycée Thiers en 1905 où il poursuit de brillantes études, malgré une vie de demi-pensionnaire mouvementée qu'il racontera dans les deux derniers tomes de Souvenirs (Le Temps des secrets, Le Temps des amours). C'est là qu'il commence à écrire des poèmes qui paraîtront à partir de 1910 dans la revue Massilia. Il a pour condisciple l'élève Codert, treize ans, cancre d'avenir (puisqu'il fera fortune dans l'industrie du matériel roulant) qui le prend sous son aile, et Albert Cohen avec qui il se lie d'amitié[12].
Il n'a que 15 ans lorsqu'il perd sa mère, avec qui il entretenait une relation fusionnelle (« L'âge d'Augustine, c'était le mien, parce que ma mère, c'était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour »)[13]. Un coup de froid ayant aggravé sa fragilité pulmonaire, Augustine meurt « des suites d'une congestion » le , à l'âge de 36 ans. Elle sera inhumée au cimetière marseillais de Saint-Pierre, puis à La Treille. Joseph s'installe alors avec ses enfants au quatrième étage du 117 cours Lieutaud[14]. Il se remarie le 30 juillet 1912 avec Madeleine Julien, veuve qu'il avait engagée pour s'occuper du ménage et qui n'a que huit ans de plus que Marcel. Ce dernier l'accepte très mal, au point de se brouiller avec son père[15].
En 1913, à 18 ans, il obtient son baccalauréat de philosophie avec mention « Assez bien », et commence ses études de lettres à l'Université d'Aix-en-Provence. Le , il fonde, avec quelques copains de khâgne, la revue littéraire Fortunio (qui deviendra ensuite Les Cahiers du Sud), dans laquelle il publie quelques poèmes et son premier roman, Le Mariage de Peluque. Puis, la Première Guerre mondiale éclatant, il est mobilisé au 163e régiment d'infanterie de Nice en même temps que son ami « Lili des Bellons » (de son vrai nom, David Magnan[16]). Il est réformé en janvier 1915 pour faiblesse de constitution[17].
Le , il épouse Simone Collin. En novembre de la même année, il obtient sa licence de lettres et littératures vivantes (anglais). Nommé répétiteur d'anglais, il enseignera successivement aux collèges de Digne, Tarascon, Pamiers sur Ariège et Aix-en-Provence, avant d'être promu professeur adjoint au lycée Saint-Charles à Marseille de 1920 à 1922. Durant cette dernière année, il écrit deux drames en vers : Catulle puis, en collaboration avec Arno-Charles Brun, Ulysse chez les Phéaciens.
Nommé surveillant d'externat puis professeur adjoint au lycée Condorcet de Paris[18], il y enseigne l'anglais jusqu'en 1927[19], et il décide de « prendre congé de l'Éducation nationale pour cause de littérature ». Dès son arrivée dans la capitale en 1922, Pagnol a la chance d'y retrouver Paul Nivoix, ancien directeur de l'hebdomadaire marseillais Spectator devenu rédacteur à Comœdia, « seul quotidien français des Lettres et des Arts ». Grâce à son amitié, Pagnol pénètre le milieu des jeunes écrivains et du théâtre moderne, « commence à douter de l'intérêt de ses tragédies grecques et romaines », se risque à signer en 1924, sous le pseudonyme de Castro, un vaudeville composé avec Nivoix, Tonton (ou Joseph veut rester pur), qui à son grand étonnement remporte un petit succès au théâtre des Variétés, ce qui encourage les deux novices à persister et écrire leur première pièce de théâtre, Les Marchands de gloire. Représentée en 1925 au théâtre de la Madeleine, cette brillante satire du patriotisme est cependant boudée par le public, de même que sa deuxième pièce, Jazz, donnée en 1926 au théâtre des Arts. Mais Topaze, satire de l'arrivisme jouée au théâtre des Variétés en 1928, connaît un grand succès (plus de huit cents représentations à Paris).
La nostalgie de Marseille qu'il éprouve à Paris l'incite à écrire une pièce marseillaise, son entourage l'en dissuade aussitôt. Mais en 1926, ayant vu jouer à Bruxelles Le Mariage de mademoiselle Beulemans, il comprend « qu'une œuvre locale, mais profondément sincère et authentique peut parfois prendre place dans le patrimoine littéraire d'un pays et plaire dans le monde entier ». Et c'est ainsi que le , Marius, pièce en quatre actes et six tableaux, est créée au théâtre de Paris avec Raimu dans le rôle de César. C'est le triomphe universel pour les deux provençaux exilés qui, tout en s'apportant mutuellement la gloire et la célébrité, se lieront à vie d'une amitié aussi orageuse que sincère.
Séparé de Simone Collin depuis 1926, il rencontre la jeune danseuse anglaise Kitty Murphy. De leur union naît Jacques Pagnol en 1930, qui deviendra son assistant après la guerre, puis caméraman pour France 3 Marseille.
L'année 1929 est décisive pour sa carrière : il assiste à Londres à la projection d'un des premiers films parlants, Broadway Melody et en est si bouleversé qu'il décide de se consacrer au cinéma parlant. Plus tard, devenu réalisateur, il aimera rappeler que c'est en 1895, l'année de sa naissance, qu'Auguste et Louis Lumière avaient projeté pour la première fois en public à quelques kilomètres d'Aubagne des photos animées sur un écran : l'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat.
Pagnol fait la connaissance du directeur de la succursale française de la firme Paramount, Bob Kane, qui lui propose d'acheter les droits de sa pièce Marius cinq cent mille francs. Pagnol refuse, mais accepte de se contenter d'un simple pourcentage sur les recettes à condition que le film soit tourné avec tous les comédiens de la troupe théâtrale (Raimu bien-sûr mais aussi Pierre Fresnay dans le rôle de Marius, Fernand Charpin dans celui de Panisse et tous les autres) et sous sa direction. Kane, qui voulait imposer les vedettes en contrat avec sa firme, finit par accepter au début de 1931 mais exige un réalisateur américain. Ce sera Alexander Korda, hongrois émigré aux États-Unis où il a conquis Hollywood (il se fixera ensuite en Angleterre où, naturalisé, il fera une brillante carrière) . Sorti le , Marius est l'un des premiers films à succès du cinéma parlant français. Les recettes sont colossales, y compris à l'étranger. Pressé par le public d'en écrire la suite, Fanny, pièce en trois actes et quatre tableaux, est créée sur scène en décembre 1931 au théâtre de Paris. C'est le deuxième volet de ce qui deviendra la célèbre trilogie marseillaise, dont l'action se passe dans l'ambiance légendaire du Bar de la Marine, sur le vieux port de Marseille. L'adaptation cinématographique, réalisée par Marc Allégret, sort le .
Le , son frère Paul, « le dernier chevrier des collines d'Allauch »[20], qu'il va souvent visiter dans les collines où ils ont passé leur enfance, meurt à l'âge de 34 ans. Souffrant du « haut mal » (grand mal épileptique), il s'éteint à l'hôpital de Courtrai (Belgique) après une opération de la dernière chance effectuée par le professeur Émile Eugène Lauwers. Il est inhumé dans le caveau de la famille Pagnol au petit cimetière de La Treille.
Devant le succès de Marius, la Paramount a fait l'acquisition début 1932, sans son accord, des droits d'adaptation de sa pièce Topaze, confiés au réalisateur Louis Gasnier avec comme interprète Louis Jouvet. Pagnol réussit à participer au tournage mais s'estime dépossédé de son œuvre (il tournera plus tard lui-même deux autres versions de Topaze en 1936 avec Alexandre Arnaudy et en 1950 avec Fernandel). Désormais devenu très riche, il décide de devenir producteur et fonde au printemps 1932 à Paris sa propre société de production. Il installe ses studios à Boulogne-Billancourt au bord de la Seine et à Marseille en plein cœur du célèbre quartier du Prado.
En 1934, il achète, dans les collines au-dessus du village de La Treille où, enfant, il passait ses vacances, un domaine de vingt-quatre hectares (plus tard agrandi à quarante), dans l'idée d'en faire son « Hollywood provençal ». Il y tourne désormais lui-même ses films. Son premier film en tant que réalisateur est Le Gendre de Monsieur Poirier en 1933, suivi de Jofroi en 1933, d’Angèle en 1934, de Merlusse et de Cigalon en 1935, de César en 1936, de Regain en 1937, de La Femme du boulanger en 1938, etc. En 1932, il rencontre aussi Jean Giono qu'il incite à s'intéresser au cinéma, et dont il adaptera quatre œuvres, pour Jofroi (d'après Jofroi de la Maussan), Angèle (d'après Un de Baumugnes), Regain, La Femme du boulanger (d'après un passage de Jean le Bleu). Il fait jouer les plus grands acteurs français de l'époque Raimu, Pierre Fresnay, Fernandel, amis avec qui il joue à la pétanque entre deux scènes.
Il vit désormais avec Orane Demazis, qui incarnait tous les soirs le personnage de Fanny dans Marius et Fanny, ils ont un fils en 1933, Jean-Pierre Burgart, car Pagnol ne le reconnaît pas. Puis, en 1936, Yvonne Pouperon, sa nouvelle collaboratrice des bureaux de la rue Fortuny à Paris, met au monde une fille, Francine Pagnol. C'est l'année où il fonde la revue Les Cahiers du film, avant de diriger sa propre maison d'édition en 1937.
En 1941, pour réaliser son « ambition de construire, sous le ciel de Provence, la Cité du Cinéma », il fait, sans l'avoir vu, l'acquisition du château de la Buzine avec quelques hectares de prairies au bord du canal. C'est en visitant son domaine huit jours plus tard, qu'il reconnaît « l'affreux château, celui de la peur de ma mère » (Le Château de ma mère) : sa mère s’était évanouie lorsque la famille traversait clandestinement la propriété pour rejoindre la Bastide neuve, un garde les avait surpris et leur avait fait faire demi-tour. Mais la Seconde Guerre mondiale fait rage ; Pagnol doit interrompre ses tournages et vendre ses studios à la Gaumont, tout en restant directeur de production. Ceci lui permet de se dérober aux pressions d'Alfred Greven, président de la Continentale (société de production française à capitaux allemands), qui veut lui faire réaliser du cinéma de propagande nazie. C'est donc en tant que directeur de production des Films Marcel Pagnol qu'il produit, en novembre-décembre 1941, le documentaire Français, vous avez la mémoire courte !, réquisitoire contre le communisme et apologie du maréchal Pétain, commandé par le Secrétariat général à l'Information et à la Propagande du régime de Vichy[21],[22]. Son dernier film tourné pendant la guerre, La Prière aux étoiles, reste inachevé et, pour garder la maîtrise de son œuvre, Pagnol détruit la pellicule du film.
L'affaire du goût c'est parfois de découvrir des nouveaux produits, de faire la connaissance de saveurs oubliées. C'est ce à quoi nous convient Les Légumes oubliés d'Elisabeth Scotto et Christine Fleurent. Courges et potirons, légumes racines, légumes feuilles, condiments et fruits, les différentes familles sont traitées, et l'on (re)découvre des merveilles ! Le panais, sorte de carotte blanche, à la fois doux et fruité, la courge de Siam, délicieuse en confiture, les cardons, connus surtout dans le Lyonnais et le Dauphiné, [...] consommés en gratin, le chou chinois que l'on fait sauter à la poêle ou au wok, le pissenlit, le magnifique choux romanesco, à la saveur douce entre chou et brocoli, ou la très chic tétragone, cousine de l'épinard, mais aussi le potiron, les potimarrons, pâtissons, le navet jaune, la patate douce, l'aubergine jaune, les courgettes jaunes ou blanches, rutabagas et scorsonères, salsifis, topinambours, crosnes... Pour chaque légume sont proposées les principales recettes. Les photos, superbes, le plus souvent en grand format, donnent vraiment envie de connaître et de cuisiner ces méconnus et néanmoins précieux fruits de la terre. De quoi renouveler sa table et sa cuisine ! Un livre à lire le samedi, avant d'aller voir son maraîcher... --Céline Darner
Le dernier tome des « Souvenirs d'enfance » de Marcel Pagnol adapté en BD.Marcel a déjà découvert les belles amitiés. Celle avec Lilli des Bellons dans ses chères collines et celles avec ses camarades du lycée Thiers de Marseille. Il lui reste à faire l'apprentissage de l'amour. D'abord avec Isabelle, la fille d'un poète fantasque et raté, une gamine à qui il cède tout et pour qui il est prêt à se ridiculiser. Puis avec la belle Clémentine, une jeune danseuse. Mais c'est aussi le moment pour Pagnol de faire la découverte de [...] ce qui sera l'amour de sa vie : l'écriture.