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Alfred Busi, dit Mister Al, est attaqué chez lui par une étrange créature. Les médias crient à l'invasion de bêtes féroces ; Alfred, lui, affirme que son assaillant est un petit garçon rendu fou par la faim. Mister Al, chanteur reconnu, devient la seule voix dissonante dans la ville frappée depuis quelques temps par de violentes agressions. Il appelle à la compassion, alors que les gens du coin se laissent dominer par leur peur et se calfeutrent, développant un discours haineux contre les autres. Il fallait une certaine audace pour [...] s'emparer d'un sujet si brillant-la pauvreté, le sort des migrants, de tous les laissés-pour-compte. La grande force de Jim Crace est de montrer l'humanité telle qu'elle est : un troublant mélange de noirceur et d'espoir.
Il passe son enfance et sa jeunesse dans la partie nord du Grand Londres. Il fait des études supérieures en commerce à l'université UCE Birmingham, puis s'inscrit à l'université de Londres, où il complète un baccalauréat en littérature anglaise en 1968. Après l'obtention de ce diplôme, il s'engage comme volontaire dans le Voluntary Services Overseas (VSO) et part en mission à Khartoum, au Soudan. Il se déplace à plusieurs reprises sur le continent africain et, pendant une courte période, enseigne dans une école de village au Botswana. Au début des années 1970, il rentre en Angleterre et travaille comme rédacteur de scripts pour des émissions éducatives de la BBC. Dès 1974, il fait paraître ses premières nouvelles dans des magazines, tel Cosmopolitan, et signe également quelques pièces radiophoniques.
De 1976 à 1987, il devient journaliste pigiste et publie des articles dans divers journaux britanniques, dont le Sunday Times.
Dès 1986, il abandonne progressivement sa carrière de journaliste, à cause de l'intrusion intempestive du pouvoir politique dans la presse, et choisit de devenir écrivain à temps plein[1]. Cette même année, il fait paraître un recueil de sept nouvelles intitulé Continent, qui remporte le Guardian First Book Award. Sa notoriété s'accroît avec la parution en 1988 du roman Le Don de la pierre (The Gift of Stones) qui reçoit le GAP International Prize for Literature. Finaliste au Booker Prize 1997 pour Quarantaine (Quarantine), il obtient le National Book Critics Circle Award en 2000 pour L’Étreinte du poisson (Being Dead) et le Prix James Tait Black en 2013 pour Moisson (Harvest).