Alain Vircondelet, né en 1947[1] à Alger (Algérie)[2], est un universitaire, écrivain et biographe français.
Il poursuit ses études au lycée Bugeaud d'Alger. Après des études de littérature et de philosophie, Alain Vircondelet enseigne la littérature des XVIIIe et XXe siècles à l'Université. Il est enseignant-chercheur et maître de conférence à la faculté des lettres de l'Institut catholique de Paris[3].
Il est le président de jury du prix Marguerite-Duras, auteur dont il est d'ailleurs un des spécialistes et à qui il a consacré de nombreux ouvrages et articles.
Il est membre juré du prix Écritures & Spiritualités qui prime des écrivains attachés aux valeurs professées par les trois monothéismes.
Élu membre de l'Académie catholique de France, dans la section Arts et Lettres, il est Chevalier des Arts et des Lettres, Chevalier de l'Ordre National du Mérite. Il entre au Who's Who en 2000.
Il est le biographe de plusieurs figures majeures de la littérature, des arts et de la spiritualité chrétienne : Albert Camus, Marguerite Duras, Blaise Pascal, Arthur Rimbaud, Charles de Foucauld, Françoise Sagan, Saint-Exupéry, Jean-Paul II, Balthus ou encore Casanova.
Spécialiste de Venise, il a consacré plusieurs travaux à la « Sérénissime ».
Il s'intéresse plus particulièrement à la théologie, à l'imagerie religieuse, ainsi qu'à la peinture et à l'architecture.
Son œuvre est traduite dans plusieurs langues.
Invité régulier des Salons du Livre, des Ambassades, des Alliances Françaises, des Universités du Temps Libre et des médiathèques, il donne des conférences dans le monde entier.
Commissaire d'expositions, il organise des expositions de photos et de peinture en France et à l'étranger.
En 2009, il assigne au tribunal le producteur et le scénariste du film Séraphine en les accusant d'avoir plagié sa biographie de Séraphine de Senlis, publiée aux éditions Albin Michel en 1986 et qui était le sujet de sa thèse de doctorat en histoire de l'art soutenue en Sorbonne en 1983 . En 2010, l'auteur du film, Martin Provost et les productions Diaphana sont condamnés pour plagiat[4].