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Cote | Localisation | Statut |
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P VAN | Les Romans Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0734394577 |
Auteur | Robert Van Gulik |
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Titre | 3 : Les Nouvelles enquêtes du juge Ti. Les Aventures du Juge Ti / Robert Van Gulik. |
Editeur | Paris : Ed. La Découverte, 2005. |
Collection | Pulp Fictions |
Description | 765 p. : couv. ill. en coul. ; 20 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Catégorie | Roman adulte |
Support | Livre |
Edition La Découverte - 765 pages - quatre histoires complétes : La perle de l'empereur, Le collier de la princesse, Assasins et poètes, Le mystère du labyrinthe.
Médias
Robert van Gulik ( à Zutphen, Gueldre — à La Haye) est un écrivain néerlandais de langue néerlandaise, anglaise, japonaise, voire latine.
Il est connu en chinois sous le nom de Gao Luopei (高罗佩).
Fils d'un médecin militaire, il séjourne dans son enfance à Surabaya à Java, dans ce qui était alors les Indes néerlandaises. Il y apprend le javanais, le malais, ainsi que des rudiments de chinois qu'il étudie plus tard, à son retour en Hollande, à l'aide de cours particuliers. En 1928, il rédige des articles pour la revue sino-hollandaise China et publie des ouvrages sur la poésie de la Chine ancienne. Inscrit à l'Université de Leyde, il entreprend l'étude du droit colonial, approfondit sa connaissance des langues chinoises et se met au japonais. Il quitte l'établissement avec une licence et se rend à l'Université d'Utrecht pour apprendre le sanskrit et le tibétain. En 1935, il obtient son doctorat et, peu après, une affectation diplomatique dans la capitale du Japon.
De 1943 à 1946, il est envoyé pour de courtes missions diplomatiques dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est, en Égypte et en Chine, où il est promu Premier secrétaire de la légation hollandaise. Il y rencontre la fille d'un mandarin impérial qu'il épouse en décembre 1943. Sa carrière de diplomate le mène ensuite aux États-Unis, en Inde, en Indonésie, au Liban, en Corée et, en 1949, de nouveau à Tokyo, où il publiera ses premiers ouvrages.
En 1948, il traduit un roman policier chinois, le Dee Gong An[1], trois affaires criminelles résolues par le juge Dee-Jen Djieh (plus connu en France sous le nom de Juge Ti), fonctionnaire de l'époque T'ang (VIIe siècle de notre ère). Puis, s'inspirant de vieux récits chinois, il publiera seize ouvrages policiers fictifs, qui forment une série d'enquêtes mystérieuses conduites par son juge Ti[2].
Sinologue réputé et intellectuel distingué, Robert van Gulik joue du luth chinois, et dessine lui-même les illustrations ornant ses romans. Il rédige également un traité sur La Vie sexuelle dans la Chine ancienne. Il est même à l’origine d’une mystification en proposant à de grandes bibliothèques nationales une série de rééditions d’estampes érotiques de la Chine des Ming, dont il est fortement soupçonné d’être l’auteur [3].
Il s'éteint en 1967, victime d'un cancer du poumon, probablement causé par sa grande consommation de cigares.
Le personnage du juge Ti a été repris d'abord par Eleanor Cooney et Daniel Altieri[4], puis par Frédéric Lenormand.
Pour écrire ses romans, Robert Van Gulik a utilisé ses vastes connaissances sinologiques, et s'est inspiré de véritables romans policiers chinois. Il en a adapté le style, certes, au public occidental (en limitant par exemple le nombre des personnages, qui dans les romans chinois est particulièrement élevé), mais en se préoccupant toujours d'éviter deux écueils :
Dans chaque roman, le juge Ti résout trois énigmes différentes suivant la tradition du roman policier chinois.
De ce fait, il choisit de traduire Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti, roman respectant les critères ci-dessus (peu de personnages, pas d'intervention fantastique). Puis il s'inspire des très nombreux romans policiers chinois pour les employer dans sa série du juge Ti.
Chaque aventure du juge Ti est suivie d'un commentaire sinologique, dans lequel l'auteur indique :
Ces romans allient rigueur historique et grande qualité littéraire ; ils font partie des grands classiques du roman policier, mais également de la sinologie (sous une forme distrayante).