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Né au hameau des Bonnets[1], commune d'Escoutoux près de Thiers dans le Puy-de-Dôme, Jean Anglade est le fils de Jean (ouvrier maçon) et de Félistine Chaleron (servante), surnommée « Célestine »[2]. Un an après sa naissance, son père est tué pendant la Première Guerre mondiale le 27 septembre 1916 à Cléry-sur-Somme sur le front de la Somme. Sa mère se remarie en 1920 avec un charretier, ce qui amène le jeune Jean « à pousser à la roue souvent, quand le charretier s'embourbe »[3]. Il se marie le 17 juin 1935 avec Marie Ombret (institutrice), originaire du hameau de Grezes, commune de Saugues (Haute-Loire).
Après des études au cours complémentaire, Jean Anglade entre à l'école normale d'instituteurs de Clermont-Ferrand, et poursuit en même temps de façon autodidacte ses études pour devenir professeur de Lettres.
Dès 1944, il est professeur de français à l’École nationale professionnelle de Thiers (aujourd'hui Lycée Jean Zay).
Jean Anglade est plutôt un auteur discret. Il apparaît très rarement à la télévision. Cependant, son succès ne se dément jamais[5]. Chaque année, il donne un rendez-vous littéraire avec ses lecteurs. Assez prolifique, il est à l'instar d'Alexandre Vialatte, une référence dans la culture littéraire d'Auvergne[6].
Jean Anglade est Chevalier de la République italienne et Chevalier des Arts et Lettres.[réf. souhaitée]
Jean Cluzel, Membre de l'Institut de France et Secrétaire perpétuel honoraire des Sciences morales et politiques lui a remis le 19 avril 2015, la Médaille de reconnaissance du département de l'Allier et la Médaille de l'Institut de France.[réf. souhaitée] A l'occasion de son centenaire, son ami Jean-Paul Pourade fonde le Cercle Jean Anglade des Arts et Lettres arvernes.