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Cote | Localisation | Statut |
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BD BIN | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0270014577 |
Auteur | Christian Binet |
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Titre | 5 : Ragots intimes / Christian Binet. |
Editeur | Fluide glacial, 1994. |
Description | 51 p. : illustrée en couleurs ill. ; 29 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Bande dessinée adulte |
Support | Livre |
Médias
Binet, né Christian Binet le à Tulle, est un auteur de bande dessinée français, notamment connu pour sa série Les Bidochon.
Christian Binet est un auteur précoce puisqu'il publie son premier dessin en 1961 (14 ans) dans la revue Humour Magazine. Il fréquente par la suite une école d'architecture et une de dessin de presse qui l'amènent à collaborer à de nombreux journaux et magazines de 1965 à 1975 (Record, Formule 1, Le Journal du dimanche, La Gazette de l'Île de France, Top, etc.). Lors de son service militaire, il crée pour la revue de l'armée le soldat Schwartxz.
En 1969, il fait ses premiers pas en tant qu'auteur de bandes dessinées en entrant chez Fleurus où il crée Poupon la peste, charmant bambin qui mène la vie dure au chien Kador, réutilisé plus tard dans d'autres albums par l'auteur. Il réalise ses premières bandes dessinées pour adultes dans Mormoil en 1974 et 1975, illustrant des histoires brèves scénarisées par Jean Mulatier ou Rampal.
Il commencera à connaître la notoriété à son arrivée à Fluide glacial en 1977. C'est là qu'on retrouve Kador le seul chien qui sait lire Kant. Il s'efface sous la popularité de ses maîtres, Les Bidochon, stéréotypes du Français moyen dans toute sa médiocrité. Binet continue parallèlement à livrer quelques ouvrages indépendants tels que L'Institution, dénigrement des institutions religieuses fréquentées pendant sa jeunesse qui en fait un précurseur de la bande dessinée autobiographique, Déconfiture au petit déjeuner ou Propos irresponsables.
En 1995, il rédige les dialogues de l'adaptation cinématographique des Bidochon. Lorsqu'il ne dessine pas, Christian Binet pratique la peinture, dont quelques-unes sont réunies dans un dossier rédigé par Yves Troufion. Il se dit lui-même humoriste à tendance dramatique. Il décrit notamment à travers Les Bidochon un quotidien d'une grande banalité.
Lui, c'est Robert. On le reconnaît facilement : béret, bretelles, bedaine. Elle, c'est Raymonde, sa femme. À eux deux, ils forment un couple déprimant : les Bidochon. Déprimant, mais furieusement drôle. Depuis que Binet, l'un des auteurs du magazine d'humour Fluide glacial, raconte leur quotidien conjugal dans ses bandes dessinées, ils ont goûté à toutes les expériences du français moyen contemporain. Soit, entre autres, les habitations à loyer modéré, l'accession à la propriété, les voyages organisés ou la sacro-sainte [...] télé. Cette fois, les voilà qui se mettent au téléphone portable. Et, comme d'habitude, c'est hilarant sur toute la ligne. Il faut avoir vu Robert expliquer à Raymonde, vaguement réticente à la modernité, que la seule chose qui compte, avec un portable, ce n'est pas de téléphoner : c'est d'user le forfait... Caricaturaux, les Bidochon ? Bien sûr, bien sûr. Mais tout de même, en réfléchissant bien, le lecteur finit par se demander s'il n'a pas, certains jours, quelque chose en lui des Bidochon... --Gilbert Jacques
Lui, c'est Robert. On le reconnaît facilement : béret, bretelles, bedaine. Elle, c'est Raymonde, sa femme. À eux deux, ils forment un couple déprimant : les Bidochon. Déprimant, mais furieusement drôle. Depuis que Binet, l'un des auteurs du magazine d'humour Fluide glacial, raconte leur quotidien conjugal dans ses bandes dessinées, ils ont goûté à toutes les expériences du français moyen contemporain. Soit, entre autres, les habitations à loyer modéré, l'accession à la propriété, les voyages organisés ou la sacro-sainte [...] télé. Cette fois, les voilà qui se mettent au téléphone portable. Et, comme d'habitude, c'est hilarant sur toute la ligne. Il faut avoir vu Robert expliquer à Raymonde, vaguement réticente à la modernité, que la seule chose qui compte, avec un portable, ce n'est pas de téléphoner : c'est d'user le forfait... Caricaturaux, les Bidochon ? Bien sûr, bien sûr. Mais tout de même, en réfléchissant bien, le lecteur finit par se demander s'il n'a pas, certains jours, quelque chose en lui des Bidochon... --Gilbert Jacques