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Cote | Localisation | Statut |
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BD COR | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0666104577 |
Auteur | Eric Corbeyran; Djillali Defali [illustrateur] |
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Titre | 1 : Le Preneur d'âmes / Eric Corbeyran ; illustré par Djillali Defali. |
Editeur | Paris : Delcourt, 2003. |
Collection | Insomnie |
Description | 47 p. : illustrée en couleurs ill. en coul. ; 32 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Bande dessinée adulte |
Support | Livre |
Premier titre lancé à l’occasion de la création de la collection Insomnie chez Delcourt, Asphodèle tient haut la main la promesse du bandeau titre qui accompagne ce nouveau concept : "Vous n’en dormirez plus". De fait, le ton, sanguinolent et parapsychologique à souhait, est donné sans l’ombre d’une confusion (de genre) possible. Fini la BD qui rigole chez Delcourt, qu’on se le dise ! Et il fallait bien une "fleur des enfers" (une asphodèle), pour clamer cette prise au sérieux du 9e art – qui le hisse sans conteste au [...] niveau de certaines productions du cinéma hollywoodien et de la littérature à suspense haletant. Entre épouvante intangible et psycho-gore, voici donc de quoi infuser la peur chez le quiet lecteur, dont on supposera qu’il est adepte de ces sensations extrêmes. Trois hommes richissimes demandent de l’aide à une sorcière moderne, Asphodèle, car ils font l’objet depuis quelques semaines d’attaques répétées contre lesquelles ils ne parviennent pas à se prémunir : pendaison de chien féroce, saignements convulsifs sans raison ni blessures, strangulation métaphysique mais aux séquelles corporelles ostensibles… Rien ne va plus pour Peter Preston, Hugh Sizemore et Michael Towers. C’est en enquêtant via une médium dans le passé des trois hommes qu’Asphodèle espère trouver la clef de l’énigme, soit le mobile du mystérieux "preneur d’âme" qui s’attaque à eux. Sous la plume de Corbeyran, qui consomme tous les jours de l’étrange à son petit déjeuner depuis les Stryges, Abraxas ou Le Régulateur, cette série semble promise à de bien beaux jours – à moins qu’il ne s’agisse de forts délictueux crépuscules. Si Defali a tendance à en faire parfois un peu trop au crayon (l’entité psychique que libère la médium au cours de ses investigations des esprits ressemble comme deux gouttes de sueur à la créature d’"Alien" et on ne voit pas pourquoi au juste il faudrait qu’elle soit lookée aussi bestialement), Pierre Schelle remporte sans crier au loup tous les suffrages avec une colorisation en totale phase (que dis-je, en osmose) avec l’ambiance : il confère par là même une tactilité réaliste qui vient estourbir le lecteur en parfait contrepoint de la terreur au quotidien que distille cette première "Insomnie". Gageons qu’on ne s’endormira pas à la lecture des ouvrages du même tonneau à venir ! --Frédéric Grolleau
Couverture cartonnée et illustrée recto-verso. Tome 1 : Tolérance zéro. Corbeyran/Grun. Préf. De Enki Bilal. Illustr.Coul.In texte.
Premier titre lancé à l’occasion de la création de la collection Insomnie chez Delcourt, Asphodèle tient haut la main la promesse du bandeau titre qui accompagne ce nouveau concept : "Vous n’en dormirez plus". De fait, le ton, sanguinolent et parapsychologique à souhait, est donné sans l’ombre d’une confusion (de genre) possible. Fini la BD qui rigole chez Delcourt, qu’on se le dise ! Et il fallait bien une "fleur des enfers" (une asphodèle), pour clamer cette prise au sérieux du 9e art – qui le hisse sans conteste au [...] niveau de certaines productions du cinéma hollywoodien et de la littérature à suspense haletant. Entre épouvante intangible et psycho-gore, voici donc de quoi infuser la peur chez le quiet lecteur, dont on supposera qu’il est adepte de ces sensations extrêmes. Trois hommes richissimes demandent de l’aide à une sorcière moderne, Asphodèle, car ils font l’objet depuis quelques semaines d’attaques répétées contre lesquelles ils ne parviennent pas à se prémunir : pendaison de chien féroce, saignements convulsifs sans raison ni blessures, strangulation métaphysique mais aux séquelles corporelles ostensibles… Rien ne va plus pour Peter Preston, Hugh Sizemore et Michael Towers. C’est en enquêtant via une médium dans le passé des trois hommes qu’Asphodèle espère trouver la clef de l’énigme, soit le mobile du mystérieux "preneur d’âme" qui s’attaque à eux. Sous la plume de Corbeyran, qui consomme tous les jours de l’étrange à son petit déjeuner depuis les Stryges, Abraxas ou Le Régulateur, cette série semble promise à de bien beaux jours – à moins qu’il ne s’agisse de forts délictueux crépuscules. Si Defali a tendance à en faire parfois un peu trop au crayon (l’entité psychique que libère la médium au cours de ses investigations des esprits ressemble comme deux gouttes de sueur à la créature d’"Alien" et on ne voit pas pourquoi au juste il faudrait qu’elle soit lookée aussi bestialement), Pierre Schelle remporte sans crier au loup tous les suffrages avec une colorisation en totale phase (que dis-je, en osmose) avec l’ambiance : il confère par là même une tactilité réaliste qui vient estourbir le lecteur en parfait contrepoint de la terreur au quotidien que distille cette première "Insomnie". Gageons qu’on ne s’endormira pas à la lecture des ouvrages du même tonneau à venir ! --Frédéric Grolleau