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Cote | Localisation | Statut |
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U | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0249294577 |
Auteur | Tomi Ungerer [auteur] |
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Titre | Les Trois brigands / Tomi Ungerer. |
Editeur | L' Ecole des Loisirs, 1988. |
Description | n. p. : illustrée en couleurs ill. en coul. ; 30 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Album |
Trois brigands effrayaient et dévalisaient tout le monde. Leur vie changea lorsqu'ils enlevèrent Tiffany , petite orpheline...
40 pages environ. Non paginé. Nombreuses illustrations en couleurs dans le texte et hors texte.
Médias
Tomi Ungerer, né Jean-Thomas Ungerer le à Strasbourg, est un peintre, dessinateur, illustrateur et auteur français.
Considéré comme l'un des plus brillants dessinateurs de sa génération, il mène depuis 1957 une carrière internationale dans de nombreux domaines de l'art graphique. Ses livres pour enfants Les Trois Brigands et Jean de la Lune ont fait le tour du monde, son affiche contre la ségrégation raciale Black Power/White Power est devenue une icône. L'artiste est avant tout un fin observateur de la société de son temps et en a livré une satire virulente dans l'esprit de Daumier et de Grosz. Créateur multiforme, il s'est également intéressé à la sculpture et a écrit de nombreux textes, dont certains sont autobiographiques[1].
Tomi Ungerer est le fils de Théodore Ungerer et d’Alice Essler.
Son arrière-grand-père Auguste Théodore, son grand-père Alfred (1861-1933) et son père Théodore travaillent dans l’horlogerie. L’entreprise d’horlogerie Ungerer a été active de 1858 à 1989.
Son père décède alors que Tomi est âgé de moins de quatre ans. Ce dernier était ingénieur, fabricant d’horloges astronomiques, artiste et historien ; Tomi lui rend hommage dans De père en fils (2002) : « J’ai eu le sentiment qu'il m'avait transmis tous ses talents en mourant »[2]. La famille part s’installer à Wintzenheim, dans le quartier du Logelbach au 12 rue Haussmann – une plaque signalant le lieu où il habitait a été posée le 19 février 2005 –, dont les paysages calmes et romantiques inspireront l’auteur. C’est en Alsace que son œuvre puise ses racines, malgré son tempérament de globe-trotter.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Alsace est annexée par l’Allemagne. La maison et l’usine familiale sont réquisitionnées par les Allemands et, comme tous les Alsaciens, Tomi Ungerer subit un endoctrinement nazi via l’école qu’il fréquente et qui est soumise à la germanisation.
Sa mère continue à lui parler en français malgré l'interdiction. Et alors qu'elle est dénoncées aux autorités nazies, elle trouve un stratagème astucieux pour continuer. A l'officier qui la reçoit, elle confirmer parler en français avec son fils, et indique effrontément qu'elle continuera. Elle ajoute ainsi : "il faudra bien trouver des gens pour diriger ces français après la victoire finale". Convaincu, l'officiel se redresse, salue, et indique fièrement : "Ainsi parle une vraie fille du Führer." Et ainsi l'enseignement en français du jeune Tomi put continuer.
La guerre finie, Tomi est à nouveau français mais il aura beaucoup de mal à s’adapter à cette nouvelle situation et se fait renvoyer de l’école, où on lui interdit de parler alsacien.
En 1946, il explore la France à vélo.
En 1951, après son échec au baccalauréat, il voyage par des moyens de fortune jusqu’en Laponie et au Cap Nord.
En 1952, Tomi Ungerer s’engage dans le corps des méharistes en Algérie. Il est réformé en 1953.
Il s’inscrit alors aux Arts décoratifs mais est renvoyé pour indiscipline. Il travaille alors comme étalagiste et publicitaire pour des petites entreprises.
Entre 1954 et 1955, il effectue de nombreux voyages dans toute l’Europe, toujours par des moyens de fortune (en auto-stop ou en s’engageant comme marin sur des cargos), notamment en Islande, en Norvège, en Grèce et en Yougoslavie.
Tomi Ungerer part pour New York en 1956. Il débarque avec un carton de dessins et 60 $ en poche, et c’est le succès immédiat : il travaille pour les journaux et magazines les plus prestigieux (New-York Times, Life etc.)[2]. Sa rencontre avec Ursula Nordström des éditions Harper & Row lui permet de publier quatre-vingts livres pour enfants en dix ans. Ce sont ses activités de publicitaire et notamment d’affichiste qui lui apportent la notoriété : ses affiches contre la guerre du Viêt Nam sont très connues. Il est également connu comme un important satiriste et dessinateur humoristique (pour adultes).
Il s’installe en 1971 en Nouvelle-Écosse, au Canada puis en Irlande, pays d’où est originaire sa femme, Yvonne, et où il vit encore[3].
En 1975, il fait une première donation à la ville de Strasbourg d'œuvres personnelles et de jouets issus de sa collection. Cette donation sera suivie de plusieurs autres.
Depuis les années 1980, il s’investit énormément pour l’amélioration des relations franco-allemandes et dans la préservation de l’identité, du particularisme et du bilinguisme en Alsace.
En 1988, pour le bimillénaire de Strasbourg, il réalise un monument, « l’Aqueduc de Janus », qui est situé à l’arrière de l’Opéra national du Rhin.
Tomi Ungerer est membre du comité de patronage du think tank strasbourgeois Forum Carolus[4], créé et dirigé par Henri de Grossouvre, car pour lui, comme il aime à le répéter, « pour la première fois depuis des siècles, Strasbourg et l’Alsace sont au bon endroit au bon moment ».
Il obtient en 1998 le Prix Hans Christian Andersen, mention illustrateur, la plus haute distinction pour un auteur de livres d'enfants.
Son œuvre est riche de 30 000 à 40 000 dessins. Elle s'est déployée dans les domaines de la littérature d'enfance et de jeunesse, de la publicité, des alsatiques et de l’érotisme.
Le musée Tomi Ungerer–Centre international de l'Illustration est situé à la Villa Greiner, avenue de la Marseillaise à Strasbourg.
Ce musée conserve la collection Tomi Ungerer, qui provient de plusieurs donations effectuées par l’artiste à sa ville natale depuis 1975 et qui comprend onze mille dessins originaux, des estampes, un fonds documentaire, une bibliothèque. Six mille cinq cents jouets et jeux provenant de la collection personnelle de Tomi Ungerer font également partie de la collection du musée.
Il a ouvert ses portes en novembre 2007 et présente le fonds au rythme de trois expositions par an.
Titre: Jean de la Lune Auteur(s): Ungerer Editeur: L'Ecole des loisirs Année d'édition: 1981 Etat: Occasion - Bon ISBN : 9782211079433 Commentaire: Tampon ou marque sur la face intérieure de la couverture. Petite(s) trace(s) de pliure sur la couverture. Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. Chez Ammareal nous vendons des livres d'occasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothèques et associations.Nous reversons une part du prix de chaque livre à nos partenaires et à des [...] organisations caritatives.Ce que nous ne vendons pas nous le donnons, ce que nous ne donnons pas nous le recyclons.