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"... On peut tout dire à son sujet. Evoquer son professionnalisme, son sens de l'amitié, sa baraka. Mais ce qu'il ne faut jamais oublier, c'est qu'il a la vista. Le coup d'œil, l'instinct, joint à son énergie, à son culot, à son cœur qui tient la cadence, cela lui permet de ne rien laisser passer. Dès que quelque chose d'intéressant se présente à sa portée, même si c'est étrange ou hors de son champ de vision habituel, il tend la main. Pour ramasser ou pour miser et ratisser large. C'était depuis toujours un homme pressé [...] (pressé de prendre, aussi) mais il avait deviné très vite que la partie allait être longue, et il y avait en lui un fond de sagesse qui lui avait permis d'échapper aux conformismes provinciaux et a la vulgarité du rock'n roll... ".
192 pages illustrées de nombreuses photos en noir et blanc in et hors texte - Couverture contrepliée et illustrée d'un dessin en noir. Bon état Couv. convenable Intérieur frais In-8 Carré Broché
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Daniel Rondeau, né le au Mesnil-sur-Oger, est un écrivain, éditeur, journaliste et diplomate français. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages parmi lesquels des livres autobiographiques, des romans, notamment Dans la marche du temps, une série de récits sur des villes, et des textes sur la littérature et l’histoire. Ses livres sont traduits en plusieurs langues, espagnol, italien, portugais, grec, turc, japonais et russe. Il a reçu le grand prix Paul Morand de l'Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
Fils d’instituteurs, il passe son enfance et son adolescence à Châlons-sur-Marne. Après des études de droit à Nancy et à Paris[Quoi ?], il devient militant d’extrême gauche. Il rejoint alors la Gauche prolétarienne et part travailler plusieurs années[Quand ?] comme ouvrier dans des usines en Lorraine. Cette expérience — consignée vingt ans après dans son livre L’Enthousiasme — l’amène à se pencher plus particulièrement sur l’histoire des ouvriers lorrains. Il publie en 1979 son premier livre Chagrin lorrain. À la même époque[Quand ?], il travaille pour la radio[Laquelle ?] et crée l'émission Mémoires ouvertes où il utilise[Comment ?] les centaines de témoignages qu’il a enregistrés de militants, d’ouvriers, d’immigrés...
En 1982, Daniel Rondeau publie son premier roman L’Âge-Déraison, véritable biographie imaginaire de Johnny H. D’autres romans suivront, Les Tambours du monde en 1991, La part du diable en 1992.
En 2006, il publie le livre, Dans la Marche du temps, roman d’aventure et d’histoire sur le vingtième siècle[Quoi ?]. Pour écrire ce livre, auquel il consacre sept années, il décide de quitter Paris et de s’installer au cœur de la forêt champenoise.
En 1982, il devient rédacteur en chef « culture » du journal Libération[Comment ?]. En 1984, il publie avec Jean-François FogelPourquoi écrivez-vous ?, somme des réponses faites à cette question par 400 écrivains du monde entier.
De 1985 à 1998, il est grand reporter au Nouvel Observateur. De 1998 à 2007, il est éditorialiste à L'Express. Beaucoup de ses articles ont été rassemblés dans trois livres, Trans-Europe-Express en 1984, Les Fêtes partagées en 1994 et réédité en 2015, Journal de lecture en 2007.
À la fin des années 1980, il crée et anime une émission culturelle et politique sur La 7, Dialogue. Il est l’auteur[Quoi ?] de plusieurs téléfilms (Alexandrie la septième merveille, Malraux ou la grande vie, Des hommes libres avec Alain Ferrari…).
Daniel Rondeau est l’auteur d’une série de récits sur les villes. Commencée en 1987 par la publication de Tanger, il n’a jamais cessé de voyager autour du Bassin méditerranéen et de le raconter. Il publie Alexandrie en 1997 qui lui vaut le prix des Deux Magots l'année suivante, Istanbul en 2002 et Carthage en 2008, un essai littéraire sur notre héritage méditerranéen. Après avoir vécu trois ans comme ambassadeur à Malte, au cœur de la Méditerranée, il publie en 2012 un portrait littéraire de l'île : Malta Hanina. En 2011, il devient membre des écrivains de Marine.
En 2011, il pose sa candidature au fauteuil 40 de l'Académie française, mais n'est pas élu[1]. Une seconde candidature en 2016, au fauteuil de René Girard, n'est pas davantage couronnée de succès : À trois voix près, Daniel Rondeau aurait pu être élu au fauteuil numéro 37. Ce «score» autorise l'écrivain à se représenter, éventuellement.[2].
En 1987, Daniel Rondeau fonde avec Gérard Voitey les éditions du Quai Voltaire, maison consacrée à la littérature et aux voyages. En 2004, il devient directeur de la collection Bouquins aux Éditions Robert Laffont.
En avril 2008, il est nommé ambassadeur à Malte, grâce à son ami Bernard Kouchner, qui l'impose au grand dam du Quai d'Orsay. Dans le cadre de ses fonctions, il organise avec la Marine nationale, en octobre 2009, en Méditerranée, un voyage symbolique et politique qui réunit des écrivains, des poètes, des historiens, des savants issus de différents pays méditerranéens, embarqués sur le pétrolier ravitailleur La Meuse (opération Ulysse 2009). À chaque escale, ces auteurs donnent des conférences et participent à des débats.
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