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Cote | Localisation | Statut |
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B GAU | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0694064577 |
Auteur | Paul-Marie de La Gorce |
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Titre | De Gaulle / Paul-Marie de La Gorce. |
Editeur | Paris : Perrin, 1999. |
Description | 1406 p. : couv. ill. ; 24 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Voir aussi | Sujet : Biographie ![]()
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Support | Livre |
Médias
Paul-Marie de La Gorce, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un journaliste, écrivain et historien français.
Fils de Paul de La Gorce, directeur du LCIE Bureau Veritas (Laboratoire central des industries électriques), et de Henriette de Lescure, et petit-fils de Pierre de La Gorce, il est élève au lycée Condorcet et à la Faculté des lettres de Paris, et obtient un doctorat en sciences politiques[1].
Il a travaillé pour France-Observateur, L'Express, Jeune Afrique, Le Figaro, Témoignage chrétien, Le Monde diplomatique et Radio France. Il est attaché à la direction des éditions de Montsouris de 1955 à 1959 et directeur de L'Actualité, magazine gaulliste de gauche, de 1969 à 1971.
En 1965, il est chargé de travaux au Centre d'études de politique étrangère, dont il devient président.
Membre du comité central et du bureau politique de l'UDR de 1967 à 1973, fondateur du club Nouvelle Frontière et considéré comme un gaulliste de gauche, proche de Michel Jobert et de Jean-Pierre Chevènement, il est conseiller technique aux cabinets des ministres Christian Fouchet de 1967 à 1968 et Yves Guéna en 1968, directeur du cabinet de Léo Hamon, secrétaire d'État auprès du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, du 4 juillet 1969 à sa nomination comme directeur du magazine L'Actualité le 29 septembre 1969[2], et conseiller au cabinet du Premier ministre gaulliste Pierre Messmer de 1972 à 1974.
Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages historiques et d'essais. Il a dirigé les revues Défense nationale (de 1989 à 1995) et L'Espoir.
Le 23 novembre 1971, il est nommé par Pierre Desgraupes conseiller en politique étrangère de l'unité d'information de la première chaîne de télévision[3]. Il est également commentateur de politique étrangère à l’ORTF puis sur TF1 et chef du service étranger de Radio-France de 1985 à 1993.
Il est membre du Haut conseil de la mémoire combattante de 1997 à 2004.
Les papiers personnels de Paul-Marie de La Gorce sont conservés aux Archives nationales sous la cote 588AP[4]
Pour vivre avec un monstre sacré de la politique, un monstre d'égoïsme, d'ambition et d'orgueil, il faut un tempérament de feu. Lorsqu'à Blenheim, le château de ses ancêtres Marlborough, Winston Churchill la demande en mariage, la blonde, belle et sportive Clementine Hozier ne doute pas de relever le défi. Mais la bonne société anglaise se demande pourquoi le flamboyant ministre s'est mis en tête d'épouser une jeune fille qui n'a pas plus de fortune que lui. Ce mystère s'appelle l'amour. Tous deux sont romantiques et se laissent [...] emporter par le coup de foudre. Pas un jour de leur longue vie, ils ne cesseront de s'aimer. Dans le prodigieux destin de Churchill, Clementine tient toute sa place. Elle a grandi dans une famille écossaise où les femmes se battaient pour faire des études et voter. Elle a été élevée par une mère fantasque et divorcée. Elle a vécu à Dieppe où elle a appris à aimer la France et sa cuisine, à connaître la peinture dont Winston fera son hobby. Clementine Churchill adore la politique. Plus libérale que lui, elle milite pour les réformes sociales, lui prodigue conseils et mises en garde. Elle seule lui tient tête. Gardienne de son image, elle est à ses côtés sur les tréteaux de campagne électorale, sous les bombes des nazis, à la table de Downing Street pour recevoir George VI et même sur le yacht d'Onassis pour surveiller sa consommation de champagne. Ensemble, ils ont eu cinq enfants. Mais aucun n'a envahi le coeur et l'esprit de Clementine comme ce lion qui a tenu à bout de bras le royaume d'Angleterre.