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Cote | Localisation | Statut |
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180.9 MAR | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0276504577 Identifiant: Bleu |
Auteur | Karl Marx [auteur]; Maximilien Rubel [éditeur scientifique] |
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Titre | Philosophie / Karl Marx ; sous la resp. de Maximilien Rubel. |
Editeur | Paris : Gallimard, 1994. |
Collection | Folio ; 244. Essais |
Description | 684 p. : couv.ill. en coul. ; 18 cm |
Langue | Français. |
Indice | 180.9 |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Support | Livre |
Argent, État, prolétariatÉconomie et philosophieDe l'abolition de l'État à la constitution de la société humaineLa Sainte Famille ou Critique de la critique critiqueL'Idéologie allemandeLe Manifeste communisteDe la Critique de l'économie politiqueDu Capital
Médias
Karl Heinrich Marx (prononcé, en allemand de Berlin, [kaːɐ̯l ˈhaɪnʀɪç ˈmaːɐ̯ks]), né le à Trèves en Rhénanie et mort le à Londres, est un historien, journaliste, philosophe, économiste, sociologue, essayiste, théoricien de la révolution[1], socialiste et communiste allemand.
Il est connu pour sa conception matérialiste de l'histoire, sa description des rouages du capitalisme, et pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier. Il a notamment participé à l'Association internationale des travailleurs. L'ensemble des courants de pensée inspirés des travaux de Marx est désigné sous le nom de marxisme. Il a eu une grande influence sur le développement ultérieur de la sociologie. Ses travaux ont influencé de façon considérable le XXe siècle, au cours duquel de nombreux mouvements révolutionnaires se sont réclamés de sa pensée.
Karl Heinrich Marx est né en 1818 à Trèves (aujourd'hui en Rhénanie-Palatinat, alors province prussienne). Il est le deuxième d'une famille de huit enfants. Son père, Heinrich Marx (1777–1838), né Herschel Marx Levi Mordechai, était un avocat issu d’une famille de rabbins juifs ashkénazes — le grand-père d'Heinrich, Meier Halevi Marx, était devenu rabbin à Trèves en 1723 et ses fils et petit-fils furent les premiers à recevoir une éducation séculière — et de marchands propriétaires de vignobles dans la vallée de la Moselle. Pour exercer sa profession d'avocat, il se convertit au protestantisme en 1816 ou 1817, et changea son prénom de Herschel en Heinrich[2]. Sa mère, Henriette Pressburg (20 juillet 1788-30 novembre 1863), est issue d'une famille juive hollandaise. Restée attachée à la religion juive, elle ne se convertira au luthéranisme qu'en 1825, après la mort de son père, qui était rabbin. Elle est la grand-tante des frères Gerard Philips et Anton Philips (en), fondateurs de la société Philips[3]. Karl Marx est baptisé dans le luthéranisme en 1824 et confirmé à l'église de la Trinité de Trèves en 1834. Bien que son père respecte la tradition juive en donnant à son fils le prénom de son grand-père, Karl Heinrich Mordechai, il n'est ni circoncis ni baptisé et il n'y a aucune preuve que la famille Marx ait pratiqué la religion luthérienne ou juive[4].
Il entre au Gymnasium[5] Friedrich-Wilhelm de Trèves en 1830. Après avoir obtenu son Abitur[6], il entre à l'université, d'abord à Bonn en octobre 1835 pour étudier le droit et reçoit un certificat de fin d'année avec mention de « l'excellence de son assiduité et de son attention »[7], puis à Berlin à l'université Friedrich-Wilhelm à partir de mars 1836 où il se consacre davantage à l'histoire et à la philosophie. Il finit ses études en 1841 par la présentation d'une thèse de doctorat : Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure (Differenz der demokritischen und epikureischen Naturphilosophie). Marx est reçu in absentia docteur de la faculté de philosophie de l'université d'Iéna le .
À Berlin, il appartient au cercle des « hégéliens de gauche », dénommés aussi « jeunes hégéliens » (avec Bruno Bauer et d'autres) qui cherchent à tirer des conclusions athées et révolutionnaires de la philosophie de Hegel.
L'hégélien de gauche Ludwig Feuerbach s'était lancé dans une critique de la théologie à partir de 1836 et avait commencé à se tourner vers le matérialisme (par opposition à l'idéalisme hégélien). En 1841, cette orientation matérialiste prend le dessus dans sa philosophie (L'essence du Christianisme) et se combine avec la dialectique dite idéaliste de Hegel pour lui donner un caractère scientifique et historique saisissant le réel dans la logique de son évolution. Cette position se heurte à la politique du gouvernement prussien qui avait enlevé à Feuerbach sa chaire en 1832, puis lui avait interdit de revenir à l'université en 1836. Pour finir, les mêmes autorités interdisent à Bruno Bauer, autre grande figure de l'hégélianisme de gauche, d'enseigner à Bonn en 1841. Marx, après avoir obtenu son diplôme universitaire, part pour Bonn avec l'espoir d'y devenir professeur. Mais face à cette politique du gouvernement, il abandonne l'idée d'une carrière universitaire.
Au début de 1842, certains bourgeois libéraux de Rhénanie, en contact avec les hégéliens de gauche, créent à Cologne un journal d'opposition au clergé catholique, la Rheinische Zeitung (« Gazette rhénane »). Il s'agissait au départ, dans l'intérêt de la Prusse protestante, de faire pièce à la Gazette de Cologne (Die Kölnische Zeitung) et à ses points de vue ultra-montains, mais les rédacteurs développent en fait une « tendance subversive »[8], beaucoup plus indépendante et radicale. Ils proposent à Marx et Bruno Bauer d'en devenir les principaux collaborateurs. Marx s'installe dans un premier temps à Bonn, et écrit plusieurs articles pour défendre la liberté de la presse. Moses Hess participe également au journal. En octobre 1842, Marx en devient le rédacteur en chef et s'installe à Cologne.
La tendance démocratique révolutionnaire du journal s'accentue sous la direction de Marx. Le gouvernement réagit en lui imposant une double, puis une triple censure. Puis, le , il l'interdit. Marx est contraint de démissionner avant cette date, mais cela ne sauve pas le journal, qui suspend sa publication en mars 1843.
L'un des principaux articles de Marx dans la Rheinische Zeitung est celui consacré aux conditions de vie des vignerons de la vallée de la Moselle. Ce reportage, ainsi que l'ensemble de ses activités journalistiques, lui fait prendre conscience de ses insuffisances en matière d'économie politique et le pousse à se lancer dans une étude en profondeur de celle-ci.
En 1843 à Bad Kreuznach, Marx épouse une amie d'enfance, Jenny von Westphalen, avec laquelle il s'était fiancé étudiant. Sa femme est issue de la noblesse rhénane, son frère aîné deviendra ministre de l'Intérieur du royaume de Prusse au cours d'une des périodes les plus réactionnaires que connut ce pays, de 1850 à 1858.
Le couple a eu sept enfants, mais seules trois filles parviendront à l'âge adulte : Jenny Caroline (1844-1883), Laura (1845-1911) et Jenny Julia Eleanor (1855-1898). Laura épouse en 1868 Paul Lafargue, socialiste français qui laisse dans ses Souvenirs personnels sur Karl Marx une biographie intimiste du philosophe. Jenny, quant à elle, épouse en 1872 Charles Longuet, personnalité de la Commune de Paris. Eleanor se marie avec un Britannique, Edward Aveling. Les deux premiers gendres de Marx semblent l'avoir beaucoup admiré et s'être inspirés de lui dans leurs engagements, Paul Lafargue fut même avec Jules Guesde un des fondateurs du Parti socialiste de France, parti marxiste qui fusionna plus tard avec le Parti socialiste français de Jean Jaurès et quelques autres partis de moins grande ampleur en formant la SFIO. Charles Longuet est le père de Jean Longuet qui eut un rôle déterminant durant le congrès de Tours de 1920, dans l'opposition à Lénine et à la SFIC, futur PCF. Marx entretint des relations parfois conflictuelles avec ces deux gendres, ainsi qu'avec un prétendant d'Eleanor, Hippolyte Prosper Olivier Lissagaray, ancien communard comme Longuet. Marx écrivit d'ailleurs à Engels dans une lettre datée du 11 novembre 1882 : « Longuet se conduit comme le dernier des proudhoniens et Lafargue comme le dernier des bakouninistes. Que le diable les emporte, ces oracles patentés du socialisme scientifique[9] ! »
Karl Marx aurait également eu un fils naturel, Frederick Demuth (1851-1929), issu d'une relation avec la bonne de famille, Helene Demuth. Frederick Demuth fut reconnu par Friedrich Engels[10].
Outre ceux qui sont parvenus à l'âge adulte, Marx a eu trois autres enfants : Edgar (1847-1855), Heinrich Guido (1849-1850) et Franziska (1851-1852). La mort d'Edgar semble avoir été très douloureuse pour le couple de Karl et Jenny Marx.
Ses enfants comme ses amis l’appellent « le Maure », son surnom préféré qui lui a été donné lors de ses études à Berlin à cause de son teint foncé, de sa barbe et de ses cheveux d'un noir d'ébène mais qui fait aussi référence à sa judéité[11].
À l'automne 1843, fuyant la censure prussienne, Marx s'installe à Paris afin de publier un journal radical à l'étranger avec Arnold Ruge (1802-1880). Un seul numéro des Annales franco-allemandes est édité. La publication s'interrompt du fait des grosses difficultés dans la distribution clandestine du journal en Allemagne et aussi par suite de désaccords entre Marx et Arnold Ruge. Les articles de Marx montrent que celui-ci se positionne déjà comme un révolutionnaire défendant une « critique impitoyable de tout l'existant » (même si « l'arme de la critique ne peut pas remplacer la critique des armes ») comptant sur les masses et le prolétariat pour changer l'ordre des choses, et non plus sur quelques dirigeants éclairés.
C'est à la même époque que Ludwig Feuerbach rédige ses Principes de la philosophie de l'avenir. « Il faut avoir vécu par soi-même l'effet libérateur de ces livres », écrira plus tard Engels, qui ajoute: « Nous devînmes tout d'un coup tous des feuerbachiens. »
En septembre 1844 à Paris, Marx revoit Friedrich Engels qu'il n'avait fait que croiser auparavant ; c'est le début d'une profonde amitié. Étudiant par lui-même la philosophie, Engels était devenu partisan de Hegel tout en rejetant le soutien que celui-ci avait apporté à l'État prussien. En 1842, il avait quitté Brême pour prendre un poste dans une firme commerciale de Manchester dont son père était l'un des propriétaires. Là, il avait rencontré la misère prolétarienne dans toute son ampleur et en avait étudié systématiquement les conditions (La condition des classes laborieuses en Angleterre, 1845).
Peu après leur rencontre, Marx et Engels travaillent de concert à leur première œuvre commune, La Sainte famille, dans laquelle ils s'attaquent à la philosophie critique de Bruno Bauer dont ils avaient été proches. Vient ensuite L'Idéologie allemande (essentiellement rédigée par Marx), principalement axée autour d'une critique très virulente de Max Stirner intitulée 'Saint Max' et qui occupe près des deux tiers de l'ouvrage. Cet ouvrage défend une conception matérialiste de l'Histoire qui dépassait la conception du matérialisme de Feuerbach. Par une critique sévère de Stirner, Marx et Engels marquent ainsi une rupture non seulement avec Feuerbach, mais également avec Proudhon. Mais l’ouvrage ne trouve pas d’éditeur, et il ne sera publié que près d’un siècle plus tard. Dans les Thèses sur Feuerbach, court texte retrouvé dans le même manuscrit, Marx écrit (Thèse XI): « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières; ce qui importe, c'est de le transformer ».
Au milieu des années 1840, Marx et Engels prennent une part active dans la vie alors bouillonnante des groupes révolutionnaires parisiens. Beaucoup d'entre eux étaient particulièrement influencés par les doctrines de Pierre-Joseph Proudhon exprimées principalement dans son ouvrage Philosophie de la misère. Marx en fait une critique très sévère dans Misère de la philosophie. L'avant-propos montre le caractère polémique et ironique du style de Marx: « En France, il (Proudhon) a le droit d'être mauvais économiste, parce qu'il passe pour un bon philosophe allemand. En Allemagne, il a le droit d'être mauvais philosophe, parce qu'il passe pour être économiste des plus forts. Nous, en notre qualité d'Allemand et d'économiste, nous avons voulu protester contre cette double erreur. » Il faut signaler toutefois qu'avant de fournir une critique acerbe de Proudhon, Marx avait témoigné une certaine admiration pour ce philosophe, parlant ainsi de l'ouvrage illustre de Proudhon, Qu'est-ce que la propriété ? : « L'ouvrage de Proudhon, Qu'est-ce que la propriété ?, a, pour l'économie politique moderne, la même importance que pour la politique moderne l'ouvrage de Sieyès Qu'est-ce que le Tiers-État ? » Marx avait d'ailleurs invité Proudhon à se joindre à son projet d'association internationale socialiste du fait de sa renommée : « quant à la France, nous croyons tous que nous ne pouvons y trouver un meilleur correspondant que vous[12]. »
Sur la demande insistante du gouvernement prussien, Marx, considéré comme un dangereux révolutionnaire, est chassé de Paris en 1845 par le président du Conseil, Guizot[13]. Il arrive alors à Bruxelles. La maison qu'il occupe au 50 de la rue Jean d'Ardenne à Ixelles entre janvier 1847 et février 1848 sert de point de rencontre à tous les opposants politiques. Marx participe à l'Association démocratique de Bruxelles, dont il est élu vice-président.
Au printemps 1847, Marx et Engels rejoignent un groupe politique clandestin, la Ligue des communistes. Ils y prennent une place prépondérante lors de son second congrès à Londres en novembre 1847. À cette occasion, on leur demande de rédiger le Manifeste de la Ligue, connu sous le nom de Manifeste du Parti communiste, qui paraît en février 1848.
À l'éclatement de la révolution française de février 1848, Marx quitte la Belgique pour revenir à Paris. Avec l'extension de la révolution à l'Allemagne, il part pour Cologne pour y devenir rédacteur en chef de la Neue Rheinische Zeitung (la « Nouvelle Gazette rhénane ») publiée du au .
Avec la victoire de la contre-révolution, Marx est poursuivi devant les tribunaux, notamment pour avoir publié dans la Gazette une proclamation du révolutionnaire en exil Friedrich Hecker. Il se défend devant les jurés en déclarant : « Le premier devoir de la presse est donc de miner toutes les bases du système politique actuel. » Il est acquitté le , mais le gouvernement l'expulse le 16 mai de la même année, bien qu'il soit sujet prussien.
Il retourne alors à Paris dont il est de nouveau chassé après la manifestation du . Il part ensuite pour Londres où il résidera le restant de ses jours.
La vie de Marx en exil est extraordinairement difficile comme en témoigne sa correspondance. Le soutien financier d'Engels, également installé en Angleterre, lui permet de survivre[14]. Malgré ce soutien, Marx et sa famille doivent faire face à une extrême misère : « Ma femme est malade, la petite Jenny est malade, Léni a une sorte de fièvre nerveuse. Je ne peux et je ne pouvais appeler le médecin, faute d'argent pour les médicaments. Depuis huit jours, je nourris la famille avec du pain et des pommes de terre, mais je me demande si je pourrais encore me les procurer aujourd'hui » (à Engels, ). L'un de ses enfants, Edgar, meurt de sous-alimentation.
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Ce titre aux accents wagnériens est emblématique de la pensée nietzschéenne. Pratiquant la philosophie à coups de marteau, Nietzsche cherche avant tout à précipiter la fin d'un monde et le déclin de ses croyances. Depuis Socrate, l'homme théorique, soucieux d'édifier des systèmes conformes aux exigences de la raison, semble avoir triomphé de l'homme tragique, assumant, à l'instar de Dionysos, les contradictions de la vie. Ainsi, la philosophie, la morale puis la science, au fil des siècles, sont parvenues à bâtir de [...] remarquables constructions théoriques visant à occulter le caractère incertain et protéiforme du devenir et à satisfaire le goût commun des hommes pour l'ordre et la cohérence. La religion du progrès, notre foi en la Providence, les inventions de la philosophie de l'Histoire, le credo scientiste sont autant d'expressions d'un seul et même besoin de fictions consolatrices. Dans un style étincelant et apocalyptique, Nietzsche nous fait ici clairement pressentir l'effondrement d'un monde. Un ouvrage très "fin de siècle" pour les amoureux du soleil couchant. --Paul Klein